Il y a plus de 20 ans, Niki Lauda remportait son titre mondial en F1 sur le circuit d'Estoril. En triomphant avec un demi-point d'avance sur son équipier Alain Prost, celui que tous avait surnommé "l'Ordinateur" était plus que jamais fidèle à sa réputation. Un éclairage juste mais nettement insuffisant. L'exploit était bien réel et il est resté unique à ce jour, celui d'un retour gagnant après deux ans absences.

Animé par une solide ambition, professionnel dans le moindre détail, Niki Lauda ignore les demi-mesures. Ainsi, il va consentir des sacrifices inimaginables pour assouvir sa passion pour la course et surmonter les échecs avec une détermination sans faille. Pourtant, à la vue de ses premiers pas en course, sa réussite était des plus improbables. Lorsqu'il débute en 1968, il passe pour beaucoup pour un de ces "gosses de riche" de plus cherchant des émotions fortes. Contrairement à ses jeunes "collègues" de la bonne société viennoise, il ne va toutefois jamais emprunter de l'argent à sa famille. Bien sûr, la solide usine de pâte à papier familiale sera loin d'être un obstacle pour obtenir un rendez-vous dans les grandes banques et servira, sans besoin de la nommer, de caution. Il va conduire sa carrière débutante comme s'il entrait dans le monde des affaires, évaluant la rentabilité des investissements et gérant une possible expansion. Après avoir glané quelques lauriers en côte, il passe à la Formule V et se hisse en F3 en 1970. Cela ne lui suffit pas. Il investit dans l'achat d'une Porsche 908 et rôde dans les épreuves Intersérie. Richement doté, le Challenge va lui permettre "d'apprendre" les circuits européens et de se constituer un petit capitaL. Il est déjà temps de passer à des choses plus sérieuses.

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