Essai - Alfa Romeo 156 2.4 JTD Multijet : superbe diesel

Le restylage de la 156 n’a évidemment pas permis d’accroître l’espace intérieur. L’habitabilité médiocre à l’arrière (à réserver de préférence à deux personnes, et si possible de moins de 1,70 m) et le coffre plutôt étriqué sont indignes d’une familiale actuelle. Normal, c’est une des plus courte berline de la catégorie avec à peine plus de 4,40 m. La nouvelle Mazda 3, appartenant pourtant au segment inférieur des compactes, est pratiquement aussi longue. Idem en break, le Sportwagon s’étire sur 4,44 m comme une Ford Focus Clipper.

Absence de modularité arrière

Essai - Alfa Romeo 156 2.4 JTD Multijet : superbe diesel

Le sens pratique lui fait aussi défaut, entre les sièges arrière fixes (qui favorisent il est vrai la rigidité de la caisse) et l’accès au coffre passable, presque exigu. Le moins rigide Sportwagon remédie à ces défauts grâce à son hayon et à sa banquette rabattable en deux parties.

Comme son porte-à-faux ne s’allonge pas, il propose un volume de chargement encore inférieur à la berline au mini (360 l sous le cache-bagages). Les 1 180 litres banquette repliée fait également partie des minima de la catégorie. Fashion victime.

Essai - Alfa Romeo 156 2.4 JTD Multijet : superbe diesel

L’habitacle évolue plus timidement que l’extérieur, puisque déjà modifié il y a un an et demi. On note surtout la planche de bord bicolore noir/beige, noir/gris, ou ton sur ton gris foncé gris clair, plus lumineuse que la noire toujours disponible en ambiance Sport. La qualité de la finition et des matériaux a progressé par endroits et si Alfa atteint un niveau tout à fait acceptable, il reste toujours en retrait des marques allemandes de prestige.

Gamme réorganisée

Parmi les trois niveaux d’équipement, réorganisés depuis l’été en Impression, Distinctive et Selective, seules les motorisations 1.6 et 1.8 TS, 1.9 JTD 115 et 140 7CV ont droit au premier. Il se contente de jantes en tôle et d’une climatisation manuelle. La finition Distinctive est en revanche disponible pour toutes. Elle se distingue par sa climatisation automatique bi-zone, ses jantes en alliage de 15 pouces montées en 205/60 R15, l’ordinateur de bord et tutti quanti, mais aussi par une nouvelle sellerie exclusive en microfibre nommée Alfatex agréable.

Essai - Alfa Romeo 156 2.4 JTD Multijet : superbe diesel

La Distinctive a droit contre un supplément de 3 100 € au pack Ti, désignation qui fait référence au glorieux passé sportif de la marque.

Il constitue un lien entre la gamme classique et la famille GTA. Promis pour octobre, nous l’attendions avec impatience pour un complément d’essai, mais il vient à peine de rentrer en production... Nous ne pouvons donc pas nous prononcer sur son efficacité et son confort qui promet à priori d’être rude entre les roues de 17 pouces chaussées en 215/45 R17 et les suspensions surbaissées.

Il comprend également les sièges sport en cuir, les plaquettes de frein racing, des surtapis de sol, un volant spécifique, des seuils de portes inox, et empruntés au Pack Sport, des couvres longerons teinte carrosserie, la prédisposition téléphone ( ?) et le correcteur d’assiette Nivomat en SW.

Essai - Alfa Romeo 156 2.4 JTD Multijet : superbe diesel

Quant à la Sélective de notre essai, si elle se pare d’un intérieur cuir Momo, du régulateur de vitesse et de jantes alliage de 16 pouces (205/55 R16) et d’un système audio plus perfectionné, la navigation ou les phares au xénon restent optionnels. Les finitions Distinctive et Selective proposent néanmoins un rapport prix/équipement particulièrement concurrentiel, surtout face aux rivales allemandes.