Alfa Romeo avait besoin d’un véhicule emblématique pour se procurer un nouvel élan. La 4C est là pour cela. Derrière Alfa Romeo, il s’agit bien entendu de voir le groupe Fiat et sa puissance de feu, notamment à travers ses marques de sport que sont Maserati et Ferrari. Mais d’autres constructeurs généralistes sont prêts à investir ce nouveau segment des supercars compactes. Il y a bien entendu le français Renault dont la première Alpine de la renaissance se positionnera comme une concurrente de la 4C. Le rendez-vous est pris, derrière le volant, pour l’année 2016. Mais le groupe Volkswagen serait également intéressé. Il étudierait un véhicule particulièrement affûté commercialisé sous la marque Volkswagen elle-même… Si autant de constructeurs européens s’intéressent à ce genre de véhicule, ce n’est pas par hasard. Sans doute sont-ils persuadés du potentiel commercial de ces supercars compactes dont les avantages sont nombreux. Esquissons-en quelques-uns. Une supercar compacte est un modèle fort en terme d’image, susceptible de doter son constructeur d’une image dynamique et sportive. Dans un contexte de débauche de puissance, on assiste de plus en plus à la volonté de faire plus léger… et moins puissant. Ces véhicules reflètent cet état d’esprit. D’autant qu’il devient de plus en plus difficile d’exploiter sur route ouverte les capacités des supercars (voire des hypercars) du moment… Et puis, par définition, rare sont en vérité les clients susceptibles de s’offrir une supercar ou une hypercar. Bref, il s'agit de vulgariser sinon démocratiser, autant faire se peut, les dernières évolutions en matières de sportive. Et ça c'est une bonne nouvelle.