Malgré une température relativement fraîche lors de cet essai, nous avons donc sauté sur l’occasion et par conséquent dans le siège baquet pour tester cette Gallardo Spyder.

Premier constat, Lamborghini aurait pu faire un effort sur la présentation de la clé car celle-ci ne fait pas honneur au prestige de la marque italienne.

Essai - Lamborghini Gallardo Spyder : la symphonie du taureau

Deuxièmement, contrairement à certains V8 qui émettent leur mélodie dès la mise en route, le V10 Lamborghini d’origine Audi, est plutôt silencieux mais tout change très rapidement. Dès que le compte tours dépasse les 2500 tr/min, le V10 qui développe 520 ch à 8 000 tr/min et possèdeun couple de 510 Nm à 4 250 tr/min dont 80% est déjà disponible dès 1 500 tr/min, se fait entendre de la plus belle des façons en libérant une symphonie rauque et envoûtante. A partir de ce moment-là, les passagers ont intérêt à se cramponner.

La Gallardo Spyder est disponible avec une boîte mécanique à 6 rapports dont la commande est une pièce d’orfèvrerie à elle seule ou avec la boîte séquentielle e-gear. Cette dernière qui ne se commande qu’à partir des palettes est équipée de quatre modes de fonctionnement : manuel, automatique, sport et un dernier réservé aux conditions d’adhérence réduites comme la neige. Quelle que soit la transmission que vous choisirez, vous ne serez pas déçu. La boîte mécanique est un peu ferme au départ puis on s’y habitue car les passages des rapports sont durs mais extrêmement précis. La boîte e-gear est un modèle du genre. En manuel, les palettes tombent idéalement sous les doigts. On prend plaisir à monter les rapports avec la droite et à les descendre avec la gauche. Le mode automatique fait tout à la place du conducteur mais celui-ci nous a gratifié de quelques secousses peu agréables mais également de petits coups de gaz avant chaque tombée de rapports. Le mode sport est réservé aux gros cœurs avec des passages de rapports encore plus pointus et violents ainsi qu’un ESP moins intrusif.

Essai - Lamborghini Gallardo Spyder : la symphonie du taureau

Sans aucune surprise, les performances sont de tout premier plan avec une vitesse de pointe de 314 km/h en version capotée et 307 km/h en cabriolet. Le 0 à 100 km/h est pour sa part abattu en 4,3 s. Des chronos voisins de ceux de la Ferrari F430 Spider annoncée pour + 310 km/h en Vmax et 4,1 s pour le 100 m D.A. Evoquons très rapidement la consommation. Lamborghini annonce 17 litres mais nul doute qu’en rythme rapide, elle croît extrêmement vite pour se situer aux environs de 30 l.