Le marché des SUV ou "soft-roaders", y compris la sous-catégorie des "crossover" mi-break mi-tout-terrain, race de 4x4 élégants qui ne quitte jamais le bitume (à 97 % ), a quadruplé en France en 8 ans. Un engouement qui repose sur une motivation d’achat principale : se différencier. Et accessoirement (dé)montrer son train de vie. Voilà qui laisse pantois un journaliste consumériste qui tente par vents et marées de rester cartésien…Avec le RX 400h, ceux qui se reconnaissent dans ces considérations vont être servis.

Selon les responsables de Lexus, les acheteurs européens du RX 400h devraient être séduits prioritairement par l’image technologique de l’engin, par son budget carburant en baisse qui le rapproche de ses rivaux gazolés (voire équivalent à iso-performances ) ensuite, et enfin par son impact moins sévère sur l’environnement que ses congénères.

A vrai dire, on comprend bien que la motivation écologique se retrouve reléguée au dernier rang, puisque les "Sport Ute" affinent à peine le look (anti-aérodynamique, Cx de 0,33 pour le RX 400h mais surface frontale non communiquée !) des vrais 4x4 de franchissement et affichent une masse proche de ces derniers malgré l’utilisation d’une coque autoportante. Ces facteurs les obligent à adopter des moteurs puissants afin d’offrir des prestations (au moins en performances), proches des classiques breaks à transmission intégrale. CQFD.