Essai - Suzuki Ignis 1.3 DdiS : son diesel la sauve

Au restylage, le coffre a gagné ainsi une cinquantaine de litres, et une centaine une fois les dossiers de la banquette entièrement rabattue (40/60 le cas échéant, l’assise restant fixe). Sa capacité rejoint ainsi la bonne moyenne.

L’empattement inchangé – d’ailleurs identique au WagonR+- procure une habitabilité toujours convenable pour la catégorie, même si l’espace aux jambes n’est pas extraordinaire pour des adultes aux places arrière. Le rapport espace/encombrement extérieur est toutefois moins extraordinaire que celui de la Panda, plus courte de 14 centimètres et au moins aussi spacieuse à l’arrière quand sa banquette coulissante (option sur la plupart des versions) est reculée.

Essai - Suzuki Ignis 1.3 DdiS : son diesel la sauve

La position de conduite est bonne pour les petits ou moyens gabarits malgré l’absence de réglage en profondeur comme en hauteur du volant. L’unique réglage en hauteur-inclinaison d’assise pénalise uniquement les conducteurs de 1,80 m et plus, installés trop haut. Plus regrettable pour tous, l’absence de cale-pied, la forme du passage de roue gauche n’étant d’aucune utilité. Le manque flagrant de soutien latéral des dossiers de sièges -très fermes- n’arrange rien. Si le tableau de bord a plus de classe celui de la première Ignis, le plastique noir brillant du dessus de la planche éblouit sous le soleil. Ses reflets dans le pare-brise occasionnent également une réelle gêne.

Les commandes tombent parfaitement sous les mains, et l’instrumentation est bien lisible. Les espaces de rangement sont nombreux, mais petits (boîte à gant, tiroir sous siège AV passager, …). Si le noir domine largement à l’intérieur (tissus des sièges, plastiques, moquette), l’ambiance intérieure n’est pas trop claustro grâce à des surfaces vitrées généreuses. La finition s’avère dans l’ensemble correcte.