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2. Lexus RZ (2023) - Sur la route : une conduite spéciale

 

Essai vidéo - Lexus RZ (2023) : un volant ne fait pas tout

 

Au premier abord, le volant du RZ ressemble à ceux des modèles Plaid de Tesla, pourtant techniquement les solutions sont bel et bien différentes. Si les véhicules américains possèdent une colonne de direction, ce n’est pas le cas du SUV Lexus puisqu’il n’existe aucune liaison mécanique entre les roues et le volant. Dénommé « One Motion Grip «, ce système est, ici, totalement électronique.

Dès les premiers tours de roues, la différence avec une direction classique saute aux yeux. Un constat d’autant plus vrai à faible allure. En effet, la nouvelle est particulièrement directe. Résultat, pour aller de butée à butée, plus besoin de tourner trois ou quatre fois le volant puisque le moindre mouvement se répercute sur le train avant, ce qui s’avère très déstabilisant. Attention donc aux manœuvres à vitesse réduite, qui demandent indéniablement un temps d’adaptation. Naturellement, comme l’assistance diminue avec la vitesse, cette sensation s’estompe à mesure que le rythme augmente. Le ressenti du volant se révèle plus normal et devient même agréable. Les changements de cap sont plus rapides qu’avec une direction traditionnelle. On a un peu l’impression d’être à bord d'une voiture de course avec un volant qui semble relié directement aux roues. Très plaisant, d’autant plus que les enchaînements de virages s'effectuent avec plus de douceur qu'avec une direction traditionnelle. Malheureusement, ce nouveau volant n’a pas que des bons côtés. Ainsi, du fait de sa forme, le conducteur ne pourra pas positionner ses mains selon son bon vouloir. Il faudra obligatoirement les mettre à 9 h 15. Cela ne conviendra pas à tout le monde.

Essai vidéo - Lexus RZ (2023) : un volant ne fait pas tout

Au niveau technique, le RZ a été conçu à partir de la plateforme e-TNGA qui a servi également à la Toyota BZ4X. Il est animé par deux moteurs : celui à l’avant offre 150 kW (204 ch) et l'arrière 80 kW (109 ch), pour une puissance totale combinée de 230 kW (313 ch). Le RZ est donc une quatre roues motrices, mais cette transmission se veut « intelligente » puisqu’elle répartit le couple et la puissance sur les essieux suivant les conditions de roulage. Ainsi, que ce soit d’un côté ou de l’autre, la répartition peut atteindre 80 % sur l’arrière ou l’avant contre 60/40 en temps normal. À l’usage, le RZ bénéficie par conséquent d’une excellence motricité, mais c’est surtout le confort qui frappe le plus. Malgré des jantes de 20 pouces, le RZ arrive à distiller un excellent confort. Les mouvements de caisse sont bien endigués grâce à la suspension adaptative sans que cela ne pénalise le dynamisme. Alors oui forcément, le RZ avec un poids supérieur à deux tonnes sur la balance, n’est pas le plus sportif, mais il n'a pas à rougir de la comparaison, par exemple avec un BMW iX3, même si ce dernier se montre un peu plus alerte. Il fait en revanche jeu égal avec un Mercedes EQC.

Alimenté par une batterie de 71,4 kWh, le RZ est annoncé, selon le constructeur, avec une autonomie comprise entre 395 et 440 km suivant la taille des roues. Un écart qui se monte à 30 km. Déjà sur le papier, ce n’est pas fabuleux. Notre essai effectué au volant d’un RZ en finition haut et pourvu des jantes 20 pouces s’est avéré bien éloigné des chiffres officiels (conso WLTP comprises entre 17 et 18, 3 kWh/100 km), puisque nous avons relevé une moyenne de 22 kWh/100 km, mais attention, nous n’avons pas emprunté d’autoroute, ce qui signifie qu’avec notre moyenne aurait été nettement plus élevée. Dans les conditions de notre essai, notre autonomie a atteint 325 km. Un bilan très moyen.

Essai vidéo - Lexus RZ (2023) : un volant ne fait pas tout

En matière de recharge, le RZ accepte une puissance de 11 kW en courant alternatif et 150 kW en courant continu. Les temps de charge sont compris 6 h 30 dans le premier cas et 30 minutes pour aller de 10 à 80 % dans le second. Pour la récupération d’énergie, ce Lexus est doté d'un système adaptatif avec des palettes avec trois niveaux de régénération, mais également un mode spécifique dénommé « Range » permettant d’économiser la batterie en limitant la vitesse maximale à 100 km/h, réduisant la puissance et interdisant la climatisation. À réserver aux Ayatollah de l’écoconduite.

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