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2. Mazda CX-5 restylé (2022) - Sur la route : confortable mais pataud et gourmand

Essai vidéo - Mazda CX-5 restylé (2022) : outsider de l'ombre

Nous avons eu entre les mains, pour cet essai, un modèle Skyactiv-D de 184 ch, marié à une boîte automatique et une transmission intégrale. Chez Mazda, ils annoncent une modification de la plateforme pour améliorer la filtration des vibrations et du bruit. Ce n'est franchement pas flagrant, même s'il est objectivement difficile de faire la comparaison (il aurait fallu avoir un ancien modèle à disposition). Reste que le confort est effectivement excellent, et la filtration des bruits de roulement et du vent très bonne.

On sera plus circonspect sur l'amélioration de l'insonorisation. En effet, le diesel laisse passer encore pas mal de décibels, à l'accélération et particulièrement à froid. À chaud et vitesse stabilisée, c'est mieux, mais ça tout le monde sait faire.

Sur route, le CX-5 restylé est très confortable, mais moins dynamique que les autres modèles de la gamme Mazda. Il consomme aussi un peu trop, pour un diesel.
Sur route, le CX-5 restylé est très confortable, mais moins dynamique que les autres modèles de la gamme Mazda. Il consomme aussi un peu trop, pour un diesel.

Côté comportement, c'est clairement typé confort on l'a dit, avec une bonne absorption des aspérités, malgré des jantes de 19 pouces sur notre finition haut de gamme Homura.

Mais cela se fait au détriment du dynamisme. Le CX-5 n'est pas une MX-5, logique, mais pas non plus une Mazda 6, plus incisive. Rien de rédhibitoire mais clairement, les petites routes de la montagne de Montserrat, dans l'arrière-pays barcelonais, ont mis en lumière que ce qu'aime le CX-5, c'est au contraire le grand ruban, l'autoroute, où il se révèle très à son aise. Les longs voyages en famille seront un plaisir.

Mais le comportement devient plus pataud dès qu'on hausse le rythme. On est loin du dynamisme d'un Peugeot 3008 ou d'un Ford Kuga. Les mouvements de caisse sont bien là, même si une fois passés, ce SUV se verrouille sur ses suspensions. Et il y a du grip, beaucoup. Par contre la direction n'est pas très informative, et les réactions du châssis ont un petit temps de retard par rapport à l'ordre donné au volant, le point milieu restant flou. C'est assez troublant. Et la BVA n'est pas réactive au décollage, et c'est un euphémisme. Elle le devient un peu plus une fois le CX-5 lancé.

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Essai vidéo - Mazda CX-5 restylé (2022) : outsider de l'ombre

Terminons avec la consommation. Alors oui, c'est un lourd (1 689 kg à vide) diesel de 184 ch, accouplé à une boîte auto et une transmission intégrale, mais les 8,5 litres/100 km obtenus en moyenne restent un chiffre assez moyen pour une auto d'aujourd'hui, d'autant que les performances associées ne sont pas fulgurantes... Le 0 à 100 km/h en 9,6 est moyen, un VW Tiguan fait même un peu mieux en TDI 150 ch, soit avec 34 ch de moins, et toujours avec une BVA et une transmission 4x4. Même un Peugeot 3008 1.5 BlueHDI 130 ch en boîte mécanique n'est pas loin derrière (10,8 s.).

Certainement un effet du poids élevé du CX-5 (1 689 kg) à vide, qui se ressent aussi au freinage. Ce dernier est en effet efficace et mordant, mais pas très endurant.

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