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Renault Mégane II CC (2003 – 2009), cubisme et plein ciel, dès 2 500 €

Lancée en plein boom des coupés-cabriolets, la Mégane CC se distingue par son toit rétractable doté d’une partie vitrée, bien agréable. D’un look certes controversé, cette découvrable séduit toujours par sa polyvalence.

La ligne de la Renault Mégane II CC regorge de caractère, y compris en CC. Ici, une version restylée de 2006.
La ligne de la Renault Mégane II CC regorge de caractère, y compris en CC. Ici, une version restylée de 2006.

On l’a souvent écrit, le succès de la Mazda MX-5 a inspiré bien des constructeurs. Notamment Mercedes qui, pour se faire une place au soleil sur le marché des petits cabriolets, relancé par la japonaise, a dégainé une  SLK pour le moins marquante en 1996.

Pourquoi ? Parce qu'elle actualise l’idée du toit dur rétractable, étrennée par  Peugeot dans les années 30, et elle fait des ravages. A tel point presque plus personne ne veut de cabriolet doté d’une capote, jugée définitivement ringarde. Peugeot emboîte le pas à Mercedes avec sa craquante 206 CC, mais aussi Renault, qui est plus prompt que le sochalien à dégainer une compacte « coupé-cabriolet ».

Fin 2003, la Renault Mégane agrandit la famille des coupés-cabriolets. Son toit a été conçu par l'allemand Karmann, qui le fabrique également.
Fin 2003, la Renault Mégane agrandit la famille des coupés-cabriolets. Son toit a été conçu par l'allemand Karmann, qui le fabrique également.

En effet, après avoir lancé une  Mégane de nouvelle génération en 2002, marquante par son design et établie sur une plateforme inédite, Renault en présente une variante CC en 2003, damant le pion de peu à la 307 du même type !

La CC succède à la Mégane I cabriolet, une 2+2 dotée d’une capote, avec de bons arguments : habitabilité en hausse, coffre spacieux en tête. Sans oublier l'étanchéité d'un coupé en hiver. Seulement, le hard-top escamotable présente des inconvénients : il est lourd et prend de la place.

La Renault Mégane CC déploie et replie son toit bipartite en 22 s, à condition de rester à l'arrêt.
La Renault Mégane CC déploie et replie son toit bipartite en 22 s, à condition de rester à l'arrêt.

De sorte que la Mégane CC dépasse de 146 mm en longueur la berline (mais perd 10 cm d’empattement) et surtout, pèse 170 kg de plus que la version fermée, doit près de 100 kg sont dus aux renforts de caisse. Le constructeur a cassé sa tirelire pour la conversion de sa compacte ! Pour sa part, le toit (78 kg à lui seul) est étudié et fabriqué par le spécialiste allemand Karmann. Il se replie en 22 s et surtout comporte une partie vitrée au-dessus des passagers. Bien vu !

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En mode coupé, la Renault Mégane CC préserve une belle luminosité à ses passagers grâce à son pavillon transparent.
En mode coupé, la Renault Mégane CC préserve une belle luminosité à ses passagers grâce à son pavillon transparent.

Autre bonne idée de Renault : traiter la Mégane CC comme un modèle courant, donc décliné en de multiples versions. Deux blocs essence à 16 soupapes sont proposés, un 1,6 l de 115 ch et un 2,0 l de 136 ch, plus un diesel pour les pragmatiques pervers. Toutes les finitions sont riches : clim, ordinateur de bord, phares et essuie-glaces automatiques, sono, ESP (sauf sur la 1.6), et 6 airbags sont offerts dès le niveau Confort.

En Sport, on dispose en sus de la régulation auto de la clim, des jantes alu, du lecteur CD voire du volant cuir. Enfin, en Luxe, on a droit à la carte mains libres, au chargeur CD, ou encore au régulateur de vitesse.

Renault a eu bien du mal à équilibrer la ligne de la Mégane CC, qui associe empattement raccourci et poupe allongée pour accueillir les éléments de toit.
Renault a eu bien du mal à équilibrer la ligne de la Mégane CC, qui associe empattement raccourci et poupe allongée pour accueillir les éléments de toit.

Les prix varient de 21 300 € (28 300 € actuels selon l’Insee) pour la 1.6 16v Confort à 27 500 € pour la dCi Luxe (36 500 € actuels selon l’Insee), en passant par 24 000 € pour la 2.0 16v Sport (31 900 € selon l’Insee). Toutes disposent de boîte 6 (sauf la 1.6 : 5 vitesses) et une automatique est proposée en essence. Plutôt compétitif !

Le point le plus controversé de la Renault Mégane CC, ici en 2003, est sa poupe massive et d'un style presque brutaliste.
Le point le plus controversé de la Renault Mégane CC, ici en 2003, est sa poupe massive et d'un style presque brutaliste.

La Mégane CC entame une carrière honorable, surtout qu’en 2004 apparaît une très intéressantes variante 2,0 l turbo de 165 ch. En janvier 2006, la Renault bénéficie d’un léger restylage, touchant à la calandre, dont les deux parties s’alignent avec les projecteurs, les feux arrière et des détails d’habitacle.

Les blocs atmos perdent quelques plumes (110 ch en 1.6 et 135 ch en 2.0 désormais) mais le dCi passe à 130 ch, alors qu’un 1.5 dCi 105 ch et un 2.0 dCi 150 ch sont sauvagement introduits. En 2008, la fin se précise, avec la disparition du 2.0 16v, alors que la Mégane CC est retirée en 2009.

En janvier 2006, la Renault Mégane CC est légèrement restylée : les grilles de calandre sont désormais alignées avec les projecteurs, eux-mêmes remaniés.
En janvier 2006, la Renault Mégane CC est légèrement restylée : les grilles de calandre sont désormais alignées avec les projecteurs, eux-mêmes remaniés.

Combien ça coûte ?

Pas cher : presque plus personne ne veut de coupé-cabriolet ! Ainsi, en très bon état, la Mégane CC se déniche dès 2 500 € en 1.6 avec environ 150 000 km, ce à quoi on ajoute 500 € pour une 2.0. Plus rare, la 2.0 T exige environ 1 000 € de plus que la 2.0.

En phase 2, augmentez les montant de 500 €, voire 1 000 € supplémentaires pour voir le kilométrage tomber sous les 100 000 km. Des montants pouvant varier selon la condition et la configuration de la voiture. En diesel, les prix débutent à 2 800 € (1.5-1.9 dCi à 170 000 km environ) et 3 800 € en 2.0 dCi.

Lors du restylage de 2006, la poupe de la Renault Mégane CC n'a que très peu changé. Le toit vitré rappelle celui de la Porsche 996 Targa, vous ne trouvez pas ?
Lors du restylage de 2006, la poupe de la Renault Mégane CC n'a que très peu changé. Le toit vitré rappelle celui de la Porsche 996 Targa, vous ne trouvez pas ?

Quelle version choisir ?

Vu le poids de la voiture, privilégiez les motorisations puissantes : 2.0T en essence et 2.0 dCi en diesel.

Un parfait état et un faible kilométrage sont des prérequis pour rendre sa Mégane CC, prioritairement une 2.0T, collectionnable.
Un parfait état et un faible kilométrage sont des prérequis pour rendre sa Mégane CC, prioritairement une 2.0T, collectionnable.

Les versions collector

Les séries limitées Duetto et Broadway de 2005, voire Exception de 2009, valent surtout pour leur équipement. En réalité, la version la plus à-même de séduire les collectionneurs sera la 2.0T
165 ch pour ses performances (225 km/h en pointe) et sa fiabilité mécanique. A condition de se trouver en parfait état et à faible kilométrage.

Les moteurs à essence de la Renault Mégane CC, ici le 2.0T 165 ch, sont très solides. C'est plus délicat pour les 1.5 et 1.9 dCi.
Les moteurs à essence de la Renault Mégane CC, ici le 2.0T 165 ch, sont très solides. C'est plus délicat pour les 1.5 et 1.9 dCi.

Que surveiller ?

Le passé de la Mégane II est, disons, chargé en matière de fiabilité, surtout avant 2006. Mécaniquement, les essences s’en tirent très bien, hormis une tendance à griller des bobines. En 1.9 dCi, en revanche, les casses de turbo sont légion, de même que les avaries d’injection. Le 2.0 dCi est bien plus fiable ! On note aussi des avaries sur les premières boîtes 6. La direction électrique a, elle aussi, causé quelques tracas.

Dans l’habitacle, là encore sur les exemplaires non restylés, les pannes ont été nombreuses : carte mains libres inopérante, vitres électriques défectueuses, voyants s’allumant sans raison… Les cuirs ne sont pas à rechercher en priorité car leur qualité laisse à désirer (déchirures), alors que certains plastiques ont tendance à peler. Quant au toit, assurez-vous de son bon fonctionnement car des soucis de capteur ou de pompe hydraulique peuvent perturber son fonctionnement. Enfin, examinez bien ses joints.

Normalement, la très grande majorité des soucis ont été résolus, mais la Mégane II est nettement plus recommandable une fois restylée. Vu le nombre de rappels, préférez les autos bien suivies.

La Renault Mégane CC, ici en 2004, séduit par son comportement très sûr et son confort excellent. Le moteur 2.0T lui va comme un gant.
La Renault Mégane CC, ici en 2004, séduit par son comportement très sûr et son confort excellent. Le moteur 2.0T lui va comme un gant.

Sur la route 

Grâce à une assise abaissée, la position de conduite est meilleure dans la Mégane CC que dans les berlines. Le siège se révèle agréable et l’instrumentation claire, mais l’activation du régulateur de vitesse est tout sauf simple. Le moteur 2,0 l turbo 165 ch, très souple, se montre doux, punchy et volontaire : avec lui, ce CC avance presque sportivement ! Surtout avec cette boîte 6 maniable et bien étagée. 

Le design du tableau de la Mégane II a bien vieilli, ses plastiques nettement moins. Heureusement, on trouve pas mal de rangements. Ici en 2004.
Le design du tableau de la Mégane II a bien vieilli, ses plastiques nettement moins. Heureusement, on trouve pas mal de rangements. Ici en 2004.

Malgré une assistance de direction agissant avec un désagréable retard, le comportement routier se révèle très sûr, relativement efficace et, pour tout dire, presque plaisant ! L’amortissement réussi contribue à cet état de fait, même si l’auto n’est pas une sportive. Son truc, c’est le confort, excellent grâce à la filtration des trains roulants et la bonne insonorisation. Sans oublier la lumière diffusée par le pavillon transparent !

Si les places avant sont généreuses, celles de l'arrière se révèlent assez étriquées, bien plus que celles d'une R19 Cabriolet par exemple...
Si les places avant sont généreuses, celles de l'arrière se révèlent assez étriquées, bien plus que celles d'une R19 Cabriolet par exemple...

Toit baissé, la Mégane ne perd presque rien de ses très estimables prestations routières, tout au plus quelques menues vibrations parcourent-elles le pare-brise. Rien de grave. Avec le filet antiremous en place, on profite du plein air sans pâtir de rafales inopportunes, ce qui renforce l’agrément de conduite. Quant à la consommation, elle tourne autour de 9,5 l/100 km.

 

L’alternative youngtimer

Renault 19 Cabriolet (1991 – 1996)

Belle gueule pour la R19 Cabriolet 16S, avec ses quatre projecteurs, ici en 1991. C'est la première compacte cabriolet à se passer d'arceau.
Belle gueule pour la R19 Cabriolet 16S, avec ses quatre projecteurs, ici en 1991. C'est la première compacte cabriolet à se passer d'arceau.

Apparue en 1988, la R19 a révolutionné l’idée qu’on se faisait de la qualité selon Renault. Succès commercial, elle se décline en cabriolet en 1991, très élégant car il se passe d’arceau de sécurité : du jamais-vu chez les compactes ! Deux blocs sont proposés sur cette découvrable spacieuse et pratique assemblée chez Karmann : un 1,7 l de 107 ch et un 1,8 16 s de 140 ch.

Restylée en 1992, elle voit sa face avant et son tableau de bord évoluer sensiblement. Sous le capot, le 1,7 l passe à 1,8 l et 113 ch, le 16s tombant à 137 ch. Le 1,8 l chute à 95 ch l’année suivante mais une variante 110 ch apparaît en 1995. La R19 cabriolet s’en va en 1996, produite à 29 222 unités. Un score honorable pour une auto sérieusement fabriquée. A partir de 4 000 €.

Toit replié, le coffre de la Renault Mégane CC se limite à 190 l. Toit déployé, il devient immense, à 490 l.
Toit replié, le coffre de la Renault Mégane CC se limite à 190 l. Toit déployé, il devient immense, à 490 l.

Renault Mégane CC 2.0T 2005, la fiche technique

  • Moteur : 4 cylindres en ligne, 1 998 cm3
  • Alimentation : injection, turbo
  • Suspension : jambes McPherson, ressorts hélicoïdaux, barre antiroulis (AV), essieu de torsion, barre antiroulis (AR)
  • Transmission : boîte 6 manuelle, traction
  • Puissance : 165 ch à 5 000 tr/min
  • Couple : 270 Nm à 3 250 tr/min
  • Poids : 1 415 kg
  • Vitesse maxi : 220 km/h (donnée constructeur)
  • 0 à 100 km/h : 8,7 secondes (donnée constructeur)

> Pour trouver des annonces de Renault Mégane II Coupé-Cabriolet, rendez-vous sur le site de La Centrale.

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En savoir plus sur : Renault Megane 2 Coupe Cabriolet

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Avis Renault Megane 2 Coupe Cabriolet

Megane 2 Coupe Cabriolet II COUPE-CABRIOLET 1.6 16S SPORT DYNAMIQUE (2004)

Par §Jpo025JR le 23/10/2018

Première voiture que j'ai eu pour mon permis ! Très content de ce véhicule qui a ses qualités et ses défauts.J'ai tout de suite apprécié cette voiture pour son design, qui sort de l'ordinaire, les lignes sont fluides, la voiture est basse, la finition sport est superbe avec des jantes magnifiques... Le confort à bord est très appréciable, les suspensions sont souples, il y a peu de bruits d'air, les assises maintiennent bien...Je suis bien évidemment tombé sous le charme de ce toit en verre rétractable. C'est un vrai bonheur que de profiter de la lumière lorsque le toit est fermé, et de profiter du soleil toit décapoté ! Le toit se rétracte rapidement mais uniquement à l'arrêt et le volume de coffre reste acceptable même capote fermé.Le moteur essence 1.6 16v est un bon compromis mais si vous cherchez une voiture dynamique dans les bas régimes, passez votre chemin ! Il ne faut pas hésiter à monter dans les tours pour accélérer ! Mais qu'importe, c'est tout à fait ce que je recherchais, une voiture souple et pas un monstre de puissance. Côté consommation, je tourne dans les 7L/100km, ce qui est tout à fait honorable pour ce genre de véhicule qui est malgré tout assez lourd...Maintenant, passons au négatif...Le toit est en effet superbe... mais quand tout fonctionne bien... J'ai en effet eu quelques soucis avec le béquet en plastique qui pivote en fonction de l'ouverture/fermeture du toit. Les extrémités avaient tendance à ne pas se rétracter et j'ai failli à quelques reprises complètement casser le système. Heureusement, après bricolage, j'ai rectifié le système car un jeu s’était créé...J'ai aussi régulièrement un message "vérifier toit" qui s'affiche à cause d'un capteur qui dysfonctionne.Bref, si vous n'êtes pas bricoleur, faites attention car cette voiture demande un suivi régulier compte tenu de ses systèmes électroniques et mécaniques...Ensuite, côté intérieur, les plastiques de ma Megane sont d'assez mauvaise qualité sur les bouches de ventilation, les poignées et le tableau de bord. J'ai en effet une Phase 1, je vous conseillerais de vous orienter vers une Phase 2 où les plastiques sont de meilleure qualité.Voilà ce que je pouvais dire sur cette superbe voiture. J'ai détaillé les aspects négatifs mais en réalité si vous êtes bricoleur ils ne seront pour vous qu'un infime détail. J'apprécie énormément cette voiture et je ne suis pas prêt de la changer ! Je vous recommande la phase 2 pour les plastiques et le moteur essence si vous cherchez une voiture plutôt douce. Je compte bientôt essayer le carburant E85 en ajoutant un module qui me permettrait de payer bien moins cher... Affaire à suivre ! ;)

Essais Renault Megane 2 Coupe Cabriolet

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