Le gouvernement a revu l'an dernier, comme chaque année, le barème du bonus/malus pour la vente de véhicules neufs. Les différentes catégories qui composent le malus ont toutes été rehaussées, pour culminer à 8000 euros pour les véhicules qui rejettent le plus de grammes de CO2. Evidemment, cela n'a pas plus à tout le monde, mais la chose a au moins un mérite : rééquilibrer les recettes de ce fameux barème.
Autoactu nous livre ainsi des chiffres instructifs. En calculant les recettes du bonus/malus sur le mois d'avril à partir des chiffres de ventes, Autoactu constate que les bénéfices du malus sont nettement supérieurs aux dépenses liées aux bonus, avec respectivement 28,3 millions d'euros de recette contre 18,3 millions de crédits accordés. Mieux encore : les ventes de véhicules soumis au malus ont diminué de 24 % en avril.
Il faudra donc retenir une chose de ces chiffres : malgré la nette baisse des véhicules malusés, les malus payés sont aujourd'hui tellement importants qu'ils effacent cette baisse et permettent de combler sans problème les crédits accordés pour les véhicules les plus propres. Autoactu annonce d'ailleurs que le malus moyen était de 962 euros en avril 2014 contre... 565 euros en avril 2013. A ce rythme, le gouvernement pourrait peut-être remplir les trous creusés par les dettes des années précédentes.















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