Le périphérique parisien pourrait donc passer à 70 km/h, afin « d'améliorer la qualité de l'air et de réduire les nuisances sonores. » C'est un premier pas pour régler ces problèmes insolubles pour les parisiens, mais est-ce suffisant ? Le gouvernement va-t-il assez loin ?
On le sait, la vitesse tue, ainsi que le CO2 (on ne parle pas des particules produites par le diesel, je vous rappelle que PSA et Renault sont français).
Ainsi, il apparaît tout à fait logique que sur le périphérique parisien, un abaissement de la vitesse améliorera la qualité de l'air et réduira le bruit.
Comme le dit très justement René Dutrey, adjoint au maire de Paris en charge de l'environnement:
«La baisse permettra d'améliorer la qualité de l'air et le niveau sonore autour du périphérique. »
Alléluia ! On imagine donc que cette mesure permettra de régler le problème fondamental du célèbre axe parisien: supprimer les bouchons aux heures de pointe (soit environ 20h/24). Bonus: il pourrait permettre de remplir un peu plus les caisses de l'état durant les heures creuses restantes, car pour rouler à 70 sur le périph', il faut serrer très fort le frein à main pour ne pas succomber à la tentation !
Alors oui, oui à cette mesure qui marchera à coup sûr. Et si jamais le résultat n'est pas satisfaisant, je vous annonce la suite: la vitesse passera à 60. Et si on attribuait en fin de compte le périphérique aux vélos ?
Dessin: Yannick Bourgoing.
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