Le débat est récurrent, mais il est toujours aussi difficile de trancher sur un sujet aussi sensible. Le sujet en question, c'est l'abaissement des vitesses légales sur nos axes routiers pour améliorer la qualité de l'air et réduire les embouteillages. Fluidifier le trafic et diminuer la pollution ne semblent pas être des arguments assez convaincants pour le camp des opposants à ces décisions, qui soulignent souvent une lutte des écologistes bien mal placée.

Dans ce contexte, la mairie de Paris réalimente un peu plus le débat depuis plusieurs heures en affichant son intention de baisser de 10 km/h la limitation de vitesse sur le périphérique de la capitale, aujourd'hui fixée à 80 km/h. Pour cela, l'adjoint au maire de Paris en charge de l'environnement, René Dutrey, s'est exprimé au nom de Bertrand Delanoe et demande à l'Etat d'accepter cette demande.

« La baisse permettra d'améliorer la qualité de l'air et le niveau sonore autour du périphérique. La baisse de la vitesse sur le périphérique est une mesure qui économiquement coûte peu cher et a une efficacité environnementale forte, principalement parce que vous améliorez la fluidité du périphérique. Vous n'avez plus d'a-coups. Cette fluidification du trafic permet d'améliorer la qualité de l'air », a ainsi affirmé René Dutrey. L'homme a rajouté que « c'était bien parti ». Nous devrions donc avoir une réponse incessamment sous peu.