Auréolée de son titre de « voiture l’année », la Volkswagen Golf 7 fait figure de référence dans le segment des compactes. Une récompense qui engendre d’âpres confrontations avec l’élite de la catégorie. Bonne nouvelle, la Toyota Auris est de celle-ci.

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La Volkswagen Golf 7 doit ses lignes conservatrices au contexte. Pour faire aussi bien et aussi longtemps que ses aînées, il ne faut pas choquer la clientèle et lui donner l’impression que son modèle actuel est totalement dépassé. Car les acheteurs de compactes sont, paraît-il, les plus frileux du marché en matière de style. Et sur ce thème, c’est gagné, la Golf 7 est un modèle de fadeur. Impossible d’apercevoir les évolutions d’une génération à l’autre. On reste sur notre faim, mais les clients apprécieront cette neutralité esthétique à la revente du véhicule, qui conserve une importante valeur résiduelle.
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Chez Toyota, c’est tout l’inverse. Le constructeur a misé sur l’audace et l’originalité en musclant le look de sa compacte. Dans les détails ou la forme générale, le travail des stylistes a tendu à renforcer la présence de l'auto. L’Auris II et son regard méchant font oublier sans mal l’insipide première génération. Elle paraît bien plus longue, pourtant elle ne s'allonge que de 30 mm. A 4,27 m de long, l’Auris II reste l’une des voitures les plus compactes de sa catégorie, très proche du gabarit de la Volkswagen Golf (4,25 m). Son habitabilité reste stationnaire avec un espace arrière un poil plus généreux aux genoux. C’est correct pour la catégorie, mais largement en retrait face aux prestations de l’allemande. La Golf repose sur une plateforme inédite qui lui permet d’accroître son empattement de 2 cm et ainsi offrir aux passagers un espace à vivre parmi les meilleurs de la catégorie. Le volume de coffre en profite également (380 litres) alors que la nouvelle Auris se contente de 360 litres.
À l’intérieur de la Golf, ça ne respire toujours pas le fun, mais la compacte monte indéniablement en gamme. Plastiques moussés, assemblages rigoureux et quelques notes d’aluminium agrémentent une planche de bord entièrement renouvelée. Davantage orientée vers le conducteur, cette dernière intègre de série un grand écran tactile. L’instrumentation et les commandes ont fait l’objet d’un travail de précision concernant l’ergonomie. Globalement, le conducteur percevra une très grande impression de qualité. Dans ce domaine, la nouvelle Golf place la barre très haut face à une Toyota Auris littéralement dépassée par les événements. La refonte totale de l’habitacle apporte une meilleure qualité perçue, mais subsiste un manque de cohérence dans la présentation. À titre d’exemple, ce tableau de bord rectiligne façon utilitaire ou ces assemblages de plastiques totalement anachroniques. Le style hésite entre originalité et classicisme. C’est dommage. On retiendra essentiellement les efforts mis en œuvre dans les assemblages et la finition.
La nouvelle Auris est disponible en trois niveaux de finition (Active, Dynamic, Style) bien différenciés et tous compétitifs. Les prix se situent au cœur du segment, entre 17 500 et 25 700 €. Toyota a fait le choix de ne pas proposer d'équipement de sécurité high-tech comme la Golf (régulateur de vitesse ACC ou auto-adaptatif, radar anticollision avec freinage automatique, avertisseur de changement de ligne, lecture de panneaux, détecteur de fatigue, etc.) parce que ces équipements ne seraient commandés que par 2 % de la clientèle, selon le constructeur. La finition Style adopte des phares antibrouillard, des jantes en alliage 16’’, la climatisation automatique, des lève-vitres arrière électriques, un volant gainé de cuir Nappa, deux haut-parleurs supplémentaires pour le système audio CD (6 au total) ainsi que le très bon système multimédia Toyota Touch avec écran tactile 15 cm (6,1’’), système de téléphonie Bluetooth, connectivité USB/iPod et caméra de recul.
Les tarifs de la Golf 7 se maintiennent avec un prix d’attaque fixé à 17 790 € (Confortline 3p 1.2 TSI 85). Malgré cette stabilité, Volkswagen n'a pas rogné sur l'équipement de série. Au contraire, quelques technologies inédites sont désormais fournies d'emblée, comme un détecteur de somnolence ou le frein à main électrique. De plus, le régulateur de vitesse reçoit le renfort d'un limiteur. Alors que l'antidérapage ESP, la climatisation manuelle, le Stop & Start, le volant cuir ou la radio CD sont toujours présents dès le premier niveau... En revanche, en diesel, on note une légère hausse (250 €). Le TDI 105 démarre désormais à 22 550 €. Une inflation qui se montre encore plus marquée sur les finitions supérieures, comme la Confortline, qui ajoute la climatisation automatique, le Bluetooth, le radar de stationnement avant/arrière ou encore les jantes alliage. Cette fois, il faudra compter au minimum 24 600 €
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Par Anonyme
Planche de bord triste et classique sur la golf , on se croirait en 1990.
Par Anonyme
Toyota auris au top de la fiabilité!
Par vroum le retour
Aucune des deux.
Quitte à acheter une compacte "teutonne" autant prendre la Leon. Quitte à acheter japonais autant prendre la Civic.
Par §bat325ba
la tristessssssse de ces 2 intérieures faut avoir le moral pour passer commande que se soit l une ou l autre!
presque a preferer l interieuire de la clio
Par Anonyme
Pour moi il y a pas photo c'est la golf que je prend, l'auris niveau design...
Par §lit347tU
Ultra d'accord avec vroum !
D'un classicisme extrême, d'une fadesse a mourir, c'est 2 autos ne seront jamais dans mon garage.
Sans compter le prix délirant de la Golf pour une version un tant sois peu équipée...
Par Anonyme
Quitte à prendre des veaux pour rouler autant chercher du côté occase. 17000€ pour 90cv c'est mort.
Par abasc
Alors, déjà, comparer une compacte de 90ch et une compacte de 105ch est comptablement idiot. Il est évident que la première sera en retrait coté performances mais affichera un prix plus bas.
Ensuite, moi je ne prends ni la Golf, beaucoup trop fade, ni l'Auris, moins fade mais encore plus moche et à l'intérieur désastreux.
Dans cette catégorie, je prends soit :
- une Honda Civic 1.6 iDTEC 120ch Exécutive avec tout ce qu'il faut (antibrouillards, camera de recul, jantes 17'), ce pour 23700€, soit 2000€ de moins que la Golf TDI 105ch Confortline, dotée d'un moteur inférieur et de moins d'équipements.
- une Kia Ceed CRDI 128ch Active, à 22650€, et avec plus d'équipements que la Golf.
- une Alfa Roméo Giulietta JDM 105ch Veloce, à 25150€, avec un bel équipement ; même si pour moins de 23000€ vous pouvez avoir la même voiture en TJet 120ch Veloce à mon sens bien plus intéressant.
Voilà, tout est dit !
PS : Pour le prix de la Golf TDI 105ch milieu de gamme, vous pouvez aussi avoir la Giulietta en version MultiAir 170ch Distinctive ... ça laisse à réfléchir ...
Par Anonyme
Certes, les 2 planches de bord sont d'une fadeur extrême, mais rien qu'à l'oeil nu la différence de qualité est implacable.
La Golf est sur une autre planète.
Par Anonyme
Abasc, tu as oublié de parler des LED, un plus indéniable qui surclasse la voiture et en fait une premium grâce à ce seul équipement
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