Essai - Suzuki Ignis 4x4 : mélange des genres

Si pratiquement toute la gamme 4x4 Suzuki dispose de Diesel de différentes origines (le dernier en date est le Jimny qui reçoit le 1.5 dCi Renault), ce n’est pas le cas du cubique Wagon R 4x4, ni de notre Ignis. Celle à simple traction dispose pourtant de l’excellent Diesel 1.3 d’origine Fiat. En essence, la 2 roues motrices use d’un 1300 VVT de 93 ch, que l’on retrouve sur le WagonR+ 4x4. La première Ignis intégrale se contentait également de cette cylindrée, limité à 83 ch et 110 Nm en l’absence de calage variable de l’arbre à cames d’admission (VVT). C’était un peu juste. Avec le passage de 1328 cm3 à 1490 cm3 et l’adoption du calage variable, le 16 soupapes revendique désormais 100 ch et 133 Nm. Cela est suffisant pour apporter une note ludique à la conduite et un agrément certain sur tous les trajets. Un peu moins en ville en raison de la sonorité grave susmentionnée à très bas régime malgré un moteur qui se montre déjà volontaire, et où les forts changements de charge ne sont pas entièrement lissés par la gestion moteur. Traduisez par des à-coups possible en enfonçant la pédale d’accélérateur ou sur un lever de pied subit.

165 km/h en vitesse de pointe

Essai - Suzuki Ignis 4x4 : mélange des genres

Avec 165 km/h en vitesse de pointe, et le 0 à 100 km/h franchi en 11 secondes, l’Ignis 4x4 fait preuve d’un réel dynamisme. C’est amplement suffisant sur route et autoroute, et royal en ville où le faible poids de l’auto garantit des accélérations franches. La conso mixte de 6,9l/100 de l’ancien Ignis 4x4 passe à 7,2 litres. Le relevé sur notre essai (moitié ville et tout chemin, un quart route et un quart autoroute) indique 9,4 l/100, soit quasiment la pitance réclamée par le Daihatsu YRV 4WD aux performances légèrement inférieures. C’est pas mal en comparaison d’un Kangoo 4x4 1.6 16V qui dépasse gentiment 10 litres à rythme comparable.