La fiabilité mécanique est correcte, sans plus, mais les soucis de finition semblent d'ores et déjà être légion.

D'un point de vue purement mécanique, seuls les moteurs essence sont à prendre en considération, les versions CRD étant encore trop récentes pour bénéficier d'un recul suffisant. Il y a toutefois fort à parier que ces dernières, en provenance de chez Mercedes (ce qui n'est pas le cas des moteurs essence), procurent de bonnes garanties de longévité.

Le 2 litres essence semble relativement solide, aucune casse sérieuse n'ayant été recensée. Toutefois, il convient de surveiller de très près la consommation d'huile. Nettement supérieure aux tolérances habituelles, elle impose de faire l'appoint de manière très régulière.

Les organes mécaniques annexes ne souffrent pas de problèmes chroniques et rédhibitoires. On note néanmoins la fermeté de la commande de boîte manuelle, dont l'étagement oblige à rétrograder fréquemment, et des dysfonctionnements assez fréquents du calculateur de boîte automatique, provoquant l'allumage du témoin au tableau de bord. Ce témoin capricieux n'est pas un cas isolé, ceux de l'ABS, des airbags et de l'injection (voyant de diagnostic moteur) souffrant régulièrement de faux contacts.

Au chapitre de la finition, les soucis sont plus fréquents, à tel point que certains modèles ont dû retourner dans le réseau pour refixer des éléments de garnitures d'habitacle ! Attention aux vérins du hayon, qui s'avèrent fragiles en utilisation quotidienne intensive. D'autre part, la télécommande de fermeture centralisée se montre très sensible aux interférences électromagnétiques : un défaut d'antiparasitage qui affecte d'ailleurs d'autres modèles de la production américaine… Avant de conclure l'achat, le PT Cruiser mérite également que l'on surveille attentivement les garnitures intérieures, celles-ci souffrant de découpes grossières et d'un assemblage parfois peu soigné.