Outre son comportement très sain et progressif, le PT Cruiser propose une panoplie sécuritaire d'actualité. On compte ainsi les airbags frontaux et latéraux aux places avant, l'ABS avec répartiteur de freinage et l'antipatinage de série. Le régulateur de vitesse faisant même partie intégrante de la dotation dès le second niveau de finition Touring.

Sur le plan des performances, le moteur essence 2 litres 16 soupapes de 141 ch sonne toutefois comme une déception. Celui-ci fait preuve de bonnes dispositions, mais il manque d'agrément à bas régimes et souffre d'un étagement de boîte bien trop long, qui pénalise autant les performances que les consommations. En outre, son insonorisation laisse franchement à désirer, et les longs trajets autoroutiers deviennent rapidement lassants !

Face au moteur essence, le 2.2 CRD - en provenance de la banque d'organes Mercedes-Benz, les deux marques constituant le géant DaimlerChrysler - semble avoir la tâche facile. S'il est vrai qu'il donne toute satisfaction, ce n'est pas tant en comparaison avec le bloc essence que dans l'absolu. En effet, ce moteur est une véritable réussite ! Souple à bas régime, il profite d'un effet turbo assez prononcé pour faire preuve d'un bel allant et procure de très bonnes performances, tout en se parant d'une sobriété qui compense avantageusement la modeste contenance du réservoir.

Bref, entre les deux motorisations, il n'y a vraiment pas à hésiter : si vous souhaitez investir dans un PT Cruiser, patientez quelques semaines, jusqu'au mois de septembre/octobre, et orientez vos recherches sur un modèle CRD !