Les premières minutes de jeu


Le jeu vous accueille comme un seigneur sur une introduction de Jeremy Clarkson qui s'adresse personnellement à tous les amateurs d'automobile que nous sommes. Et quelle vidéo ! Elle fait penser au dernier reportage de la saison 13 de Top Gear, quand ce dernier annonçait la fin imminente de notre ère automobile (vidéo disponible sur youtube).


Voici la vidéo, mais si vous ne l'avez pas encore vue et si vous savez que vous allez acheter le jeu, alors ça vaut peut être le coup de vous la réserver pour le démarrage du jeu. Sinon, appuyez sur play :

Forza 4 : le test

Forza 4 : le test

 


Vous aurez ensuite droit à une évaluation du jeu en Ferrari F458 et à l'import de certaines autos de votre profil Forza 3 ainsi qu'à des récompenses suivant le niveau que vous aviez atteint dans votre mode carrière.


Mais sinon, quoi d'neuf doc ?



Nouveautés


Tout d'abord une bonne couche esthétique. Des menus plus jolis, un jeu plus détaillé et des autos modélisées jusque dans les derniers détails avec les éléments mobiles qui le sont enfin (les spoilers qui se lèvent au freinage ou à une certaine vitesse), des flammes qui sortent du pot au rétrogradage pour les autos les plus méchantes. Ces voitures sont encore plus belles et les circuits, le macadam, le décor ont chacun droit à un petit coup de polish.


La vue intérieure, disponible sur l'intégralité des autos, devient très dynamique, voire trop à mon goût et votre pilote bouge sa tête suivant votre conduite. En cas de gros choc, votre vision sera troublée un instant, comme si vous étiez aveuglé par un coup de flash.


Sur le plan graphique, Forza 4 hisse le genre encore un cran plus haut sur l'intégralité des 524 voitures. D'ailleurs, les autos, parlons-en. Il y a aussi de belles choses à raconter à ce sujet..


Forza 4, un garage virtuel de 524 voitures


Dans Forza 4, il y a à peu près 95% des autos auxquelles les gens rêvent si on excepte les Porsche (pour de sombres raisons de droits, réservés pour la série Need for Speed, tss-tss). Au pire, la version ultra-rare produite uniquement pour le marché néo-zélandais de votre marque fétiche ne s'y trouve pas, mais c'est à peu près tout. Le reste s'y trouve, que vous soyez passionné d'autos raisonnables, d'ex-star adaptée du rallye, d'italiennes qui font tourner les têtes, d'anglaises bricolées dans un coin de cabane de jardin ou d'américaines conçues à une époque où l'eau en bouteille coûtait dix fois le prix de l'essence.


Le plateau, riche de 524 autos, se divise entre les autos :

  • de Forza 3
  • des packs de téléchargement payants Forza 3
  • quelques dizaines de nouvelles autos (80 environ)
  • les autos VIP de Forza 3


On remarquera donc la disparition des Porsche, l'apparition des Ruf et le fait qu'il n'y a toujours aucune auto à roues apparentes comme les Ariel Atom et autres Caterham.


On note avec plaisir l'apparition par exemple de la première Honda Civic type R, la Mc Laren F1 enfin en version queue courte, l'Audi RS2, l'Escort Cosworth, la Bmw Z8, la Lamborghini Sesto Elemento, la Nissan 240sx pour les drifteurs, la Pagani Zonda Cinque Roadster et bien d'autres autos.


La liste complète se trouve sur la bible francophone Forza : forzamotorsport.fr (les nouvelles autos sont celles avec le petit logo Forza à côté).


Forza 4 : le test

5 nouveaux circuits, pardon environnements


On parle souvent de circuits, mais ces derniers sont finalement plutôt appelés environnements dans les jeux de simulation tant ils peuvent être sujets à différentes variantes, pris à l'envers et au final pour une piste donner lieu à 1 seul circuit comme 10 variantes, parfois intéressantes, parfois non.


Les nouveaux sont donc au nombre de 5, à savoir :

  • Infineon Raceway (circuit réel, USA)
  • Hockenheimring (circuit réel, Allemagne)
  • Bernese Alps (circuit imaginaire, Suisse)
  • Indianapolis Motor Speedway (circuit réel, USA)
  • Top Gear test track (circuit réel, Angleterre)


Pour un total dépassant les 70 tracés dans 27 environnements différents donc. Malheureusement Spa, Monza, Pikes Peak et bien d'autres manquent toujours à l'appel mais le jeu reste très complet avec des circuits mythiques comme celui du Mans (avec ou sans chicanes, le tracé du Bugatti quand à lui a disparu) ou le Nürburgring (Nordschleiffe et GP, mais pas les deux réunis comme lors des 24h du ring), un tracé somptueux en montagne à Fujimi pour les accros au drift, etc.


Carrière solo


La carrière solo pourrait se résumer à deux points. Le premier, positif, concerne le côté très évolutif de l'auto. Vous décidez de changer d'automobile et la carrière s'adapte d'elle-même, ce qui est l'inverse de ce à quoi on assiste d'habitude, obligeant le joueur à adapter son garage aux défis qui s'annoncent. Ici, on choisit la voiture que l'on a envie de conduire et 9 fois sur 10 la carrière vous offre un défi à la mesure de l'auto. Parfois non, mais ça reste rare.


D'un autre côté, nous avons l'intelligence artificielle. Capable du meilleur, comme ce spectacle qui a eu lieu devant moi pendant un tour complet d'Hockenheim entre une Ford GT catégorie GT3 qui donnait du fil à retordre à cette Ferrari F430 GT3. Flammes au rétrogradage, pneus qui bloquent, passage d'un pif paf (le premier à l'intérieur pour mieux prendre l'extérieur au virage suivant puis à la chicane suivante l'ordre s'inverse), le tout finissant par la Ford qui tire un tout droit et la Ferrari qui prend le large, superbe. Je suis resté derrière juste pour le spectacle, c'est rare. J'ai un autre souvenir dans la paraoblique à Mugello où la voiture devant moi, sous pression depuis quelques virages, se lance à une vitesse excessive, dérive, puis finit par mordre la poussière en essayant de trajecter un peu large, comme si le jeu pensait pouvoir tenir la trajectoire jusqu'au bout, génial.


Mais à côté de ça, l'IA n'hésite plus à vous pousser même en ligne droite, continue de donner des coups de freins illogiques au lieu de dépasser une auto dans une longue ligne droite, vous coupe la corde avec insolence, vous colle tout le long d'un virage et le tout avec plus de muscle que dans les épisodes précédents, ce qui peut énerver tant elle est capable de froisser une F40 comme s'il s'agissait d'une Ford de BTCC... C'est même agaçant parfois.


Forza 4 : le test


Enfin dernier grief sur l'IA, en mode solo elle est désormais adaptative, vous ne réglez plus la difficulté, c'est le jeu qui s'adapte à vous. Le problème, c'est qu'à l'écriture de ce test, j'en suis à la saison 8 sur 10 et je ne rencontre que peu de résistance. La carrière solo qui s’étend sur 10 saisons (mais peut se continuer après) reste assez facile et le plaisir et le challenge vont se situer sur internet : on le sait désormais, des adversaires humains valent tous les ordinateurs du monde.


Côté sensations, on note l'arrivée de défis multiclasses où, en plus de courir pour la victoire dans votre bolide, vous finirez rapidement par rattraper des autos de classe inférieure qu'il va falloir éviter mieux que vos concurrents afin de ne pas dilapider votre avance coincé derrière une voiture de classe inférieure.


Dans le même genre, certains défis se passent dans la circulation. Là, votre but est d'arriver avant votre adversaire en empruntant par exemple une portion du Nürburgring (un quart environ) littéralement encombré de Passat et autres Golf vr6. On s'y croirait vraiment, si ce n'est que d'habitude c'est vous dans la chicane mobile et de furieux Anglais qui vous dépassent en TVR hurlante..


Enfin on retrouve des défis Top Gear consistant à faire tomber des quilles ou jouer au foot online comme dans certains épisodes de la série, qui feront sans doute de bonnes distractions après des heures à tourner à la limite de l'adhérence sur la boucle nord, pare-chocs contre pare-chocs. Mais ils ressemblent plus à une goodies, comme le mode autocross qui consiste à passer le plus vite possible entre des portes matérialisées par des plots sur les tracés de circuit habituels, sans les toucher pour ne pas avoir de pénalité. Peu passionnant a priori mais il y a sans doute un public pour ça et ça participe à la diversité du titre, donc pourquoi pas.


Multijoueur


Et voilà le véritable habitat naturel de Forza (même s'il est déjà consistant en solo) : la carrière multijoueur online.


D'ailleurs, pour ceux qui se posent la question, le mode LAN n'est pas revenu et oui on peut jouer à deux en local (avec deux jours IA en rab') dans un mode où les graphismes sont un peu revus, mais le jeu s'en sort très bien et ne ralentit pas une seule seconde, classe.


Les courses multi à 16 joueurs, enfin !


Côté parties sur internet, première bonne nouvelle donc, les courses auront lieu à 16 désormais ! Tant de parties surbookées vont enfin trouver de l'espace pour accueillir tous vos potes de bourres virtuelles. Excellente nouvelle pour les joueurs, un peu moins bonne pour les assurances car la tôle va souffrir au premier freinage..


Le Club, une innovation majeure de Forza 4


Deuxième bonne nouvelle : les clubs. Sous ce nom commun se cache une excellente idée de Forza 4 : regrouper les joueurs qui peuvent se partager les voitures, les réglages, etc. On a essayé de se partager une voiture rare (une unicorn, la Subaru s204) et ça fonctionne, tous les membres du club peuvent l'utiliser en même temps dans la même course, c'est génial. Par contre, seul le propriétaire peut la régler, la modifier, la repeindre, etc.


Forza 4 : le test

Le mode club permet aussi de mixer les meilleurs temps réalisés par les membres sur toutes les pistes, tous les circuits et déterminer ainsi quel est le meilleur club de drift, de hotlap, et de tous les autres modes de jeu disponibles. Un mode de jeu qui va tirer le niveau vers le haut, tant réaliser de belles performances partout reste un défi titanesque, un club entier ne sera pas de trop pour y arriver.


Nous arrivons ensuite au mode Rival. Dans ce mode, vous effectuerez un run (comme celui de la star dans une voiture abordable de Top Gear, sur leur piste, en Kia Ceed) contre le temps de votre rival que vous pouvez choisir aléatoirement (la console choisira un temps proche de votre précédent, mais meilleur). Par contre si un de vos amis, ou l'un des membres du club, a déjà effectué l'épreuve c'est contre son temps, et son fantôme visible sur la piste, que vous allez vous battre. Et là,c'est l'engrenage !


En effet, ce mode est addictif (et encore nous n'y jouions qu'à deux pour l'instant, le jeu n'étant pas encore disponible dans le commerce) car il consiste à battre un pote sans avoir à s’embarrasser d'une partie sur internet où les deux doivent être connectés en même temps, ce qui est plus contraignant.


Le mode Rival est une drogue dure qui vous fera faire et refaire le même challenge jusqu'à battre votre ami


A côté de cela, les parties internet publiques continuent à pouvoir se faire en mode « cycled production » où tout le monde doit utiliser une automobile stock afin de ne prendre en compte que les talents de pilotes de chacun, définitivement l'un des meilleurs modes de jeux de course online contre des inconnus, tous jeux confondus.


Bref, si Turn a éludé quelques améliorations très visibles du grand public (la pluie, les Porsche), ils ont su apporter des fonctions qui peuvent apparaître comme accessoires aux novices mais qui vont en fait insuffler une dimension épique aux teams et au parties internet, pour le plus grand bonheur des fans de simulation auto.


Des sensations dopées au sans plomb


Du côté des sensations, Forza 4 est un grand cru. Graphismes de haut vol, sons de moteurs démentiels que je vous conseille de faire passer sur une chaîne hi-fi afin de profiter au mieux de ces passages orgasmiques quand le terrain modifie le son déjà grandiose de votre v8 qui rugit à 9000 tours dans une F458 ou lorsque votre Subaru 22b sti grogne en cherchant du grip avant de soulager dans la wastegate toute la pression d'un turbo qui retourne à la charge pour vous envoyer dans le virage suivant.


Forza 4, c'est l'automobile vécue de l'intérieur, avec le son de la dépression de votre boîte à air qui claque tel un coup de fusil lorsque vous changez de vitesse sur votre atmo pointu, vos pneus qui hurlent leur souffrance pendant que votre quattro puise dans ces gênes rallyesques pour vous extraire d'une mauvaise épingle sous-évaluée.


Forza 4 : le test

Toute la réalisation technique est à ce niveau-là, vous verrez avec plaisir la Bugatti Veyron tout flap dehors essayer de ralentir sa masse lancée à près de 400km/h sur l'ancien circuit du Mans pendant que vous souriez au volant de votre Radical poids plume. Vous freinez 50m plus tard et passez la Bugatti dont les disques chauffés à rouge disparaissent sur votre gauche. Vous martyrisez la boîte séquentielle et faites prendre plus de 10.000tr/mn à votre moteur en ressortant comme un boulet de canon du virage au bout des Hunaudières. Vous venez de vaincre la bête mais vous savez qu'elle sera sur votre dos dans quelques secondes, essayant d'aspirer votre casque avec ses entrées énormes qui vident tout l'oxygène sur son passage.


Vous savez qu'elle va à nouveau vous dépasser, elle est derrière vous, elle hurle, mais vous savez que ce coup ci arrive l’enchaînement de virages qui vous fera disparaître jusqu'au prochain passage sur les Hunaudières où il vous manque bien 100km/h. Ça promets...


Côté conduite, Forza 4 améliore son modèle de conduite tout en restant abordable. Les différentes options de jeu permettent de passer d'un mode de jeu arcade où le jeu freine lui-même jusqu'à un modèle effrayant de réalisme et de difficulté où toute aide (même celle légère sur la direction) est désormais désactivable pour le plus grand bonheur des puristes. Forza 4 peut se jouer aisément au pad comme au volan,t et vous trouverez forcément un mode compatible avec votre niveau qui, en s'améliorant, retirera progressivement les aides.


Une véritable réussite, pad ou volant en main, Forza 4 vous donne l'impression de conduire cette Ferrari pour de vrai, vous y êtes, c'est vous le pilote !


Pour revenir à ce détail de direction, le reproche fait par certains (les plus aguerris) était que Forza 3 embarquait une aide permanente qui simplifie la vie, évitant un poil de sous-virage et permettant de tenir un peu plus facilement cette longue glisse en Zonda R pourtant réputée intenable et violente au possible. C'est vrai, Forza vous aidait un peu à la maintenir loin des rails sans pour autant mettre le jeu dans un mode proche de l'arcade, c'était dur mais accessible.


Désormais, il existe dans Forza 4 un mode où vous pouvez retirer cette dernière aide qui n'était pas désactivable dans Forza 3. Essentielle pour les puristes qui jouent au volant, il est déconseillé de la désactiver sur les autos les plus difficiles à conduire. Un mode qui demandera du temps pour être dompté mais qui manquait aux yeux de certains à la série, mission accomplie avec brio sans tomber dans une difficulté supérieure à la réalité contrairement à certaines simulations qui exagèrent la difficulté, il est bon de le noter.


Combiné à la nouvelle gestion des pneumatiques on a donc un Forza magnifié alors qu'on ne pensait plus trop le voir évoluer sur ce point, bonne surprise.


Quand Forza 4 devient un musée automobile : AutoVista


AutoVista, c'est un mode à part dans Forza 4 qui permet de visiter, photographier, étudier de près une sélection de 26 véhicules modélisées en très haute résolution. On peut les photographier, bouger les portières, ouvrir le coffre, le capot, monter dedans et entendre diverses anecdotes sur ces autos.


Cerise sur le gâteau, chaque auto a droit à un speach de Jeremy Clarkson qui n'est pas forcément tendre avec ses interventions. Il ne semble pas s'être censuré une seule seconde même s'il ne parle pas de la fiabilité désastreuse de sa Ford GT lors de son commentaire sur cette dernière par exemple.


Forza 4 : le test

AutoVista, certains ont annoncé que ce mode était inutile avant même de l'utiliser, de notre côté il ressort surtout trois sentiments après avoir passé du temps dessus :

  • on aurait aimé plus de liberté (à l'intérieur regarder partout, à l'extérieur pouvoir se mettre en vue du dessus, etc.)
  • on veut plus de voitures, le spectacle dure pendant 26 superbes autos et après, plus rien
  • les commentaires audio sont aussi passionnés en anglais (sous titrés) que soporifiques en français (même si la personne parle très bien, il n'y met aucune passion, c'est factuel et ennuyeux).


Un mode que l'on aimera revoir dans le prochain Forza avec, on l'espère, plein de nouvelles voitures.


Forza 4 embarque Kinect


Beaucoup de questions autour de la compatibilité Kinect. Les fonctionnalités amusantes sur le papier ne nous ont pas plus chamboulé que ça une fois le jeu dans notre salon.


Grosso modo avec Kinect vous pouvez :

  • bouger la vision du pilote en bougeant un peu votre tête devant la TV (nous n'avons pas réussi à trouver un réglage satisfaisant, nous allons en faire un article à part si on trouve une solution jouable)
  • conduire une auto sans manette, mais ce n'est intéressant que pour les débutants (votre petit frère) bien que ce mode soit bien pensé et divertissant
  • utiliser le mode AutoVista sans manette, ce qui n'est pas d'un intérêt vital, en plus d'une relative imprécision
  • utiliser la reconnaissance vocale de Kinect pour aller directement à des points précis du jeux (« Xbox courses » lance le mode course). Pratique mais pas assez rapide au final.


Des petits cadeaux sympa pour ceux qui ont déjà Kinect, certaines idées sont originales, mais au final rien qui donne vraiment envie de passer à Kinect pour le fan de jeux de voitures.


Après, si vous voulez offrir les excellents Dance Central à votre amie comme excuse pour profiter de Kinect dans Forza 4, c'est à votre conscience d'assumer, mais pour nous ça reste une petite partie de Forza 4 à côté de laquelle on peut passer sans en perdre le sommeil la nuit.


Caradisiac a aimé


  • l'énorme ajout que sont les clubs, les parties à 16, les rivaux pour un intérêt online décuplé
  • l'accueil by Clarkson qui a été gardé en VO sur la version française (sous-titré)
  • on se sent bien à la maison
  • la carrière dynamique
  • les graphismes et les sons
  • le retour de la fumée sur les pneus et la poussière hors trajectoire
  • les courses multiclasses
  • AutoVista plus intéressant que prévu, on en veut encore !
  • l'IA capable de belles choses


Caradisiac n'a pas aimé


  • l'IA capable des pires accidents
  • trop de menus (a priori inévitable vu le contenu riche de ce genre de jeux)
  • l'expérience AutoVista trop courte
  • l'apparente surdomination des autos préparées face aux autos stock de même indice
  • les pneus stock un peu trop sous-vireurs


En conclusion


Notre conclusion est très simple. Il n'y a aucune bonne raison pour se passer de Forza 4 si on aime les automobiles. Aucune. La durée de vie est immense, l'immersion sonore est totale, vous pouvez y passer des semaines entières à régler, peindre, vendre, provoquer vos rivaux, monter vos films des plus belles dérives sur Tsukuba, bref vous pouvez y vivre sous infusion permanente d'octane pour les mois à venir.


On a bien une liste de souhaits non exaucés par Turn 10 que vous retrouverez d'ailleurs en page 2, ainsi que quelques défauts, mais au final Forza 4 reste l'épisode qui incontestablement prend la place du roi devant la concurrence.


Rejoignez un club, faites acheter le jeu à vos amis qui deviendront des rivaux, achetez toutes les autos qui vous ont fait rêver pendant toutes ces années, tout cela dans Forza, un refuge dans lequel votre passion ne sera plus décriée, taxée, interdite, montrée du doigt.


Passer à côté de Forza 4 serait une grave erreur, je vous dis donc à bientôt sur le Xbox live.