Dans sa quête d'une saison en GP2, Nelson Panciatici est retourné au Castellet où il s'était fait plus ou moins la main sur une WSR frappée de divers maux mécaniques. Notre espoir français s'était ainsi aménagé deux opportunités, une auprès du team Trident et l'autre avec la structure Trust Arden. Une diversité assumée avec un objectif bien précis: « J’ai voulu travailler avec les deux équipes Trust Arden et Trident qui ont des approches techniques différentes, ce qui donne des comportements de voitures opposées ce qui peut être enrichissant pour un débutant comme moi » explique Nelson.

Malheureusement, cette approche a été quelque peu perturbée par des conditions météorologiques pluvieuses qui n'ont pas laissé beaucoup de place à la performance pure. D'autant plus que des impondérables ont à nouveau pollué la progression du tricolore: « Le premier jour on a pris la piste trop tard en pneus slicks avant le retour de la pluie, ce qui m’a empêché de faire un temps, et le lendemain c’est un problème de sélection de vitesse qui m’a tenu immobilisé aux stands pour les derniers tours importants sur une piste séchante. »

GP2 - Panciatici: Les premiers pas de Nelson

Ceci dit, cette expérience n'a pas du tout été un coup d'épée dans l'eau. Loin s'en faut ! «  J’étais assez impatient de piloter en GP2 et je n’ai pas été déçu au niveau des sensations. La voiture est puissante et freine fort, même si au bout de quelques tours on en voudrait encore plus, elle permet des entrées en courbe à haute vitesse. Je regrette simplement de n’avoir pas pu rouler sur le sec, en fait j’ai fait 3 tours le premier jour avant qu’il ne pleuve à nouveau, mais j’ai eu le temps de me rendre compte de son efficacité en passant la courbe de Signe à fond dés le début du run !"

« Sous la pluie je me suis senti à l’aise rapidement et j’ai réussi à maitriser la puissance sans jamais faire de faute importante, piloter en GP2 c’est le plaisir garanti ! » 13ème de la première matinée d’essais sans passer les pneus slicks en fin de séance, Nelson s'est ensuite toujours situé autour du top 10 avec une 7ème place en milieu d’après midi, et ce sans jamais avoir pu profiter des deux fenêtres climatiques favorables pour faire un temps.

GP2 - Panciatici: Les premiers pas de Nelson

« Ces deux jours enrichissants m’auront permis d’acquérir de l’expérience en GP2, mais surtout de me donner encore plus envie d’être de la partie en 2009. Vous pouvez compter sur moi pour mettre la pression sur mon manager Henri Luzet afin qu’il trouve la bonne solution ! » conclut Nelson, plus déterminé que jamais.

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