Nissan 300 ZX : machine de guerre

En créant cette sportive hors normes, les ingénieurs Nissan ont misé sur un certain compromis. Pour David, son propriétaire, les caractéristiques techniques de la Nissan autorisaient quelques excès en matière de tuning facilement digérables par ce mastodonte. Sous l’énorme capot plongeant qui affiche pourtant complet, tout a été démonté pour doper littéralement la bête. Dans ses entrailles, la 300 ZX recèle désormais des pistons forgés et des soupapes remaniées. En quête de puissance, la respiration a été améliorée avec des pièces en provenance des USA. L’admission d’air a été placée au ras du bitume, pendant qu’un filtre à air HKS et une ligne d’échappement Stillen se chargent de ne pas entraver le bon fonctionnement de l’usine à gaz. Sur la route, l’acoustique feutrée de la mécanique Nissan n’est plus qu’un vieux souvenir en regard du déchirement métallique qu’elle provoque à chaque effleurement de l’accélérateur.

Nissan 300 ZX : machine de guerre

Et pour cause, les nouveaux turbos HKS T25 équipés de nouvelles wastegates soufflent deux fois plus fort (jusqu’à 1,4 bar) alors que les intercoolers remaniés dopent littéralement la confortable puissance de la 300 ZX. Grâce au talent en tuning de David, les 500 ch disponibles avec une pression de 1 bar sont présents dès les bas régimes : une nouveauté sur la 300 ZX et cela en configuration calme. Quand David s’énerve, il pousse les turbos à fond et met en route deux bonbonnes de NOS pour déclencher un véritable tonnerre mécanique proche des 1 000 ch. Une fois que la 300 ZX agrippe le bitume, tout défile très vite. Dans ces conditions, les jantes Minerva de 19 pouces et les pneus de 265/35 à l’arrière font ce qu’ils peuvent pour passer la puissance et maintenir cette boule de nerfs sur le bitume.