Cette saison, après avoir gagné sa place en ayant fait bonne figure en fin de saison dernière en Asian Le Mans Series, le JLOC est à nouveau présent dans la Sarthe, toujours dans la catégorie GT1 avec une Murciélago cependant toute nouvelle. « Après la prestation désastreuse de l’an dernier, l’équipe a choisi de repartir d’une feuille blanche. La Murciélago est une voiture de course très performante et elle mérite beaucoup mieux que ce qu’elle a démontré l’an dernier. Elle a démontré en FIA GT qu’elle pouvait être au niveau des Aston Martin, Corvette et Maserati en certaines occasions. Son niveau de performance peut être très intéressant et il aurait été dommage que les choses en restent là l’an dernier. Nous avons commandé une voiture neuve chez Reiter Engineering, avec les dernières évolutions, et nous avons fait une grosse séance d’essais avec elle il y a quelques jours à Spa-Francorchamps. Cela s’est d’ailleurs très bien passé. La voiture marche très bien. J’espère de tout cœur que nous verrons l’arrivée cette année. L’an dernier, nous avions ouvert la liste des abandons et cela avait été une expérience très dure pour toute l’équipe. Terminer la course, c’est vraiment l’objectif. Yogo et Yamanishi ont déjà couru ici mais Hiroyuki Iiri, lui, découvrira l’épreuve. Il sera donc important qu’il consacre du temps à l’apprentissage de la piste. En tout cas, je suis ravi de voir que la Lamborghini est toujours aussi populaire auprès du public », explique le consultant de l’équipe Ietoshi Kaneko.


Chez OAK Racing, l’ancien pilote Sébastien Philippe officie dorénavant comme team manager adjoint, auprès de François Sicard. « J’ai eu cette opportunité cet hiver de rejoindre l’équipe OAK Racing en tant que responsable sportif. C’est un rôle tout nouveau pour moi après des années et des années derrière le volant, mais c’est un rôle qui m’intéressait depuis longtemps et quand on en a parlé avec François Sicard et Jacques Nicolet, j’ai rapidement répondu positivement. L’équipe a de belles ambitions, qui ne concernent d’ailleurs pas que l’endurance. C’est un projet complet et apprendre ce nouveau rôle est un peu comme entamer une seconde carrière. J’ai tiré un trait sur le Japon car, d’un point de vue familial, ce n’était plus gérable. En revanche, je ne dis pas que je ne conduirai plus. Selon les opportunités qui se présenteront, je pourrai tout à fait m’impliquer dans un projet sportif. Pour l’instant, j’ai une mission avec OAK Racing et la priorité, ce sont justement les 24 Heures du Mans. Nous avons eu deux premières courses en Le Mans Series au cours desquelles j’ai beaucoup appris et à l’issue desquelles nous avons obtenus des résultats corrects. Nous savons que nous ne sommes pas les mieux armés pour s’imposer en LM P2. Nous ne sommes pas les meilleurs en performance pure mais l’équipe affiche un certain nombre d’atouts qui peuvent laisser espérer un bon résultat, à commencer par sa grande régularité et sa fiabilité. » Nous aurons sûrement l’occasion de le croiser d’ici dimanche soir.


Olivier Panis, l’un des pilotes de la Peugeot 908 HDi FAP Oreca, a choisi d’apporter son soutien à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque qui sera présente pour la deuxième année consécutive sur la course.