Avec un volume de 197,033 voitures, les ventes automobiles du mois de mars sont en recul de 23,5% par rapport à l'an dernier. Le rééquilibrage du marché suite à l'arrêt des aides gouvernementales était attendu, il ne déçoit pas ! Sur les 3 premiers mois de l'année, la baisse atteint 21,7% et logiquement, ce sont les constructeurs de petites voitures – celles qui bénéficiaient le plus des aides – qui subissent le contrecoup le plus important. Les Françaises en font partie.


Marché Auto France : - 23.5% en mars, -21.7% sur le trimestre

PSA Peugeot Citroën rame sévèrement en ce début d'année avec un recul de 30,3% sur 3 mois et 33,2% en mars. Pour Renault, c'est la même chose puisque la chute atteint 29,8% en mars et 30,2% sur le trimestre. Du coup, la part des constructeurs français sur le marché intérieur est tombée de 55,5% à 53,1%. Pour trouver pareille culbute chez les constructeurs étrangers, il faut lorgner du côté des généralistes spécialisés dans les petites autos. Premiers concernés, Fiat accuse un recul de 31,6% et Opel un repli de 33,1% sur 3 mois, tandis que Ford et Toyota reculent de 14 et 20,6% toujours sur le trimestre. Grâce à Skoda (+20,2%) et Audi (+6,2%) mais également ses marques de luxe (+43,3%), le Groupe Volkswagen (70,727 exemplaires vendus) résiste mieux avec une légère baisse de 2,3% sur le trimestre mais une chute de 11,9% en mars. Seat à -21,9% et VW à – 3,2% sont les mauvais élèves du groupe.


Finalement, ceux qui s'en sortent le mieux sont les premiums allemands mais également Hyundai-Kia qui poursuit sa percée dans l'hexagone avec une hausse de 24%, soit la même progression enregistrée par Mercedes. Notons toutefois à la décharge des Coréens que leurs volumes de ventes sont les mêmes que ceux de Mercedes soit environ 13/14,000 ventes sur les 3 mois. Pour un généraliste, cela reste relativement faible.


Mais le point positif à retenir est que mars est le dernier mois durant lequel les primes à la casse supprimées fin 2010 ont eu un effet sur les ventes. Dès avril, nous retrouverons donc des comparaisons plus justes d'une année sur l'autre, le CCFA ayant précisé que les chiffres de vente de ce premier trimestre n'étaient finalement pas plus mauvais que ce qui existait avant l'instauration des aides gouvernementales.