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Mercedes Coupé Sport

Mercedes Coupé Sport

Dates clés

  • Commercialisation : mars 2001 - Légères retouches : mai 2004
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En bref

Cette Mercedes est une des plus courtes de l'histoire de la marque. Sur la base d'une berline Classe C, le constructeur a établi un coupé très ramassé, à la silhouette plongeante et qui, en termes d'habitabilité, se révèle vraiment étriqué. Suivant une politique maison bien établi, ce modèle, en dépit de son gabarit réduit, accueille quasiment toutes les mécaniques présentes sous le capot des berlines, et en profite pour s'afficher très cher. En occasion, il reste prisé, surtout en diesel, et présente un rapport prix/habitabilité vraiment peu convaincant. Réservé aux amoureux des voitures basses et assez exclusives.

Caradisiac a aimé

  • La compacité
  • L'accès au coffre (hayon)
  • Le comportement routier
  • Le freinage
  • Les équipements de sécurité
  • Le rayon de braquage

Caradisiac n'a pas aimé

  • L'habitabilité
  • Le confort
  • L'insonorisation
  • L'équipement de confort
  • La visibilité

Nos versions préférées

  • (2) COUPE SPORT 230

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

  • L'aspect extérieur : assez racé et ramassé.
  • La compacité : un atout pour la ville.
  • le toit ouvrant (optionnel) : en verre, il couvre toute la surface du pavillon. Agréable même en position fermée.
  • L'accès au coffre : il se voit facilité par le hayon et le seuil de chargement assez bas.
  • Le comportement routier : il est équilibré. Même si la transmission se fait aux roues arrière, les réactions de propulsion ne sont jamais caricaturales et sont correctement maîtrisées par l'aide électronique à la stabilité (ESP de série).
  • Le freinage : efficace et endurant, même dans le cadre d'une sollicitation intensive.
  • Les équipements de sécurité : de série, une dotation très complète sur toute la gamme.
  • La présence de versions diesels : assez rare dans de petits coupés.
  • Le rayon de braquage : court, il facilite les manœuvres.

Ce qui peut faire hésiter

  • L'habitabilité : elle set vraiment très restreinte, par exemple bien plus limitée qu'à bord d'une simple Clio. Places arrière étroites et exiguës pour es jambes ; de surcroît, elles sont d’accès malaisé.
  • Le confort : ce n'est certes pas la priorité de ce modèle.
  • L'insonorisation : pas assez poussée, surtout en diesel. 4 cylindres essence : bruit peu gratifiant.
  • L'équipement de confort : trop de lacunes dans la définition de série. Par exemple, pas de climatisation sur tous les modèles jusqu’en janvier 2002. Et lorsqu'elle est présente, elle peut être simplement à réglage manuelle.
  • Les sièges avant : pas assez généreux en appuis latéraux pour bien maintenir le corps en virage. Les dossiers se règlent par une molette peu accessible.
  • Les ceintures de sécurité : peu pratiques d'accès.
  • La visibilité : médiocre à l’avant (épais montant de pare-brise), quasi nulle de 3/4 arrière. La vue vers le plein arrière est déformée par le bas de la lunette réalisé en plastique courbé.
  • Les rétroviseurs extérieurs : ils sont grands (ce qui est bien), mais non rabattables en série sur tous les modèles.
  • Les feux de recul : peu puissants, donc peu utiles en manœuvres.

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Budget

Achat / Cote :

Prix demandés vraiment élevés, y compris pour des voiture qui ne sont pas spécialement bien équipées. Tout ça se discute, et la marge de négociation apparaît assez importante sur ce modèle.

Consommation :

Appétit assez soutenu de la part des versions à essence. Réelle sobriété en diesel.

Assurance :

Pas de cadeau sur ce point de la part des assureurs : c'est avant tout pour eux une Mercedes, et pas une simple petite voiture. Et ils vous le font sentir !

Prix des pièces :

Globalement, tarifs élevés pour une voiture de ce gabarit. Les pièces d'usure courantes ne sont pas exagérément coûteuses pour une marque de prestige. Au contraire, les organes mécaniques lourds, ainsi que les pièces de carrosserie sont onéreux. Attention au coût des réparations.

Entretien :

Visites d'entretien tous les 15 000 à 30 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Pas de courroie de distribution à remplacer périodiquement : les moteurs sont dotés de chaîne de distribution, sans changement régulier à opérer.

Fiabilité

Description :

Ce modèle est né un an après la Classe C, qui avait connu pas mal de soucis de jeunesse. Elle a donc pâti de ces mêmes faiblesses, rencontrés initialement sur ces berlines, tout au moins pour celles qui n'étaient pas encore corrigées. Et, par ailleurs, les premiers exemplaires ont souffert de quelques aléas d'assemblage qui n'ont pas favorisé la finition. Ceci étant, comme pour la Classe C, la qualité de ce modèle n'a suivi qu'une pente ascendante pendant toute la durée de sa carrière, ce qui est un point positif. Le compresseur mécanique des moteurs essence badgés "K" est particulièrement fiable : quasiment jamais de faiblesse rencontrée, même à fort kilométrage.

Pannes lourdes ou immobilisantes :

  • Gestion électronique moteur/châssis. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2001, et encore sur quelques modèles 2002, perturbation possible des systèmes électroniques (notamment les aides “châssis” tel l'antiblocage ABS et l'antidérapage ESP). Peut aller jusqu'à la mise en mode secours spontanée du moteur : la vitesse plafonne autour de 120 km/h, la boîte automatique ne dépasse plus le 3ème rapport. La plupart du temps, ces phénomènes sont momentanées et la voiture "se répare" d'elle même lorsque vous coupez le contact et attendez 30 mn pour redémarrer. Mais les incidents, qui ne laissent en général pas de trace dans la mémoire des calculateurs, peut se reproduire par la suite.
  • Moteurs diesels CDI. Sur les modèles fabriqués entre janvier à juillet 2003, défaillance possible et fréquente du turbo, parfois à des kilométrages très bas. Turbo à remplacer (souvent déjà fait par le précédent propriétaire, pris en charge par Mercedes).
  • Moteurs diesels CDI. Sur les CDI (surtout ceux fabriqués jusqu’en octobre 2001), baisse progressive de puissance. Causée par le catalyseur qui se bouche. Remède : catalyseur à nettoyer (mais c'est parfois impossible) ou à changer.
  • Moteurs diesels CDI. Sur quelques diesel fabriqués jusqu’en 2002, et surtout les 270 CDI, quelques soucis d’injecteurs à partir de 70 000 km.
  • Boîte manuelle 6 vitesses. Sur quelques modèles fabriqués jusqu’en mai 2002, tendance des 3 premiers rapports à sauter et soucis de synchros. Peut nécessiter le remplacement de la boîte.
  • Boîte automatique. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2003, risque de dégradation parfois irrémédiable de la boîte automatique. Symptômes : passages de vitesses de plus en plus récalcitrants et, surtout, accompagnés d'à-coups. Causé par le passage dans l’huile de boîte de liquide de refroidissement (fuite de liquide de refroidissement en provenance du radiateur de boîte). Ce liquide corrode alors des pièces internes à la boîte (connecteurs, électrovannes), et peut endommager ensuite le convertisseur de couple. Remède : radiateur de boîte à changer. Coût : environ 1 200 €. Si la boîte est atteinte, il faut également la réparer, et plus souvent la remplacer. Coût : environ 3 700 €. Vidange de boîte préconisée depuis par Mercedes à 60 000 km, alors que cette boîte était initialement prévue par Mercedes comme étant sans entretien.
  • Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2004, des bruits apparaissent à partir de 40 000 km et s'amplifient par la suite. Causés par différentes causes : les butées supérieures d’amortisseurs (point résolu à partir de mars 2001) et/ou la dégradation prématurée des silentblocs de la barre stabilisatrice. Plusieurs améliorations usine sur ce dernier point : juillet 2002, septembre 2002, mai 2003 ; totalement résolu en mai 2004. Remède : silentblocs à changer (non pris en charge par Mercedes).

Autres pannes ou faiblesses :

  • Mise en route moteur. Sur les modèles fabriqués jusqu’en septembre 2001, défaut de contact sur la clé. Ce qui peut nécessiter plusieurs tentatives pour arriver à démarrer.
  • ESP (stabilisateur électronique de trajectoire). Sur les modèles fabriqués jusqu’en juin 2002, quelques défaillances de l’ESP, avec allumage simultané du témoin d’alerte correspondant au tableau de bord. Causé par la défaillance du contacteur d’angle de braquage.
  • Direction. Légères baisses ponctuelles d’assistance de direction lors de braquages serrés en manœuvres.
  • Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2004, tendance marquée des pneus avant à s’user sur l’extérieur de la bande de roulement. Causé par le pincement excessif du train avant en usine.

Aspect extérieur :

  • Peinture. Sur les modèles fabriqués jusqu’en avril 2004, la peinture se montre sensible aux rayures des brosses de lavage, surtout sur les teintes sombres.
  • Toit ouvrant (option). Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, déformation progressive du joint bordant l’arrête arrière du toit en verre.
  • Toit ouvrant (option). Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 2001, alignement parfois imparfait des deux demi-toits en verre. Ce qui génère un fort bruit aérodynamique.
  • Bruits d'air. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2001, bruits d’air causés par le joint antérieur du toit ouvrant.
  • Baguette de pare-brise. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2001, la baguette en haut du pare-brise se décolle fréquemment aux angles.
  • Phares. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2003, possible condensation interne dans les globes optiques. Causé par un défaut de mise à l’air.
  • Feux arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2003, leur plastique se montre sensible aux rayures.

Finition intérieure :

  • Assemblage/bruits parasites. Qualité d'assemblage très imparfaite sur les premiers modèles, jusqu'en jusqu’en 2003 : bruits parasites sur mauvaises routes provenant du mobilier intérieur. En cause : les fixations de la planche de bord, les attaches supérieures des ceintures de sécurité avant, les garnissages des portières avec leurs fixations internes et le compartiment arrière. Ces bruits n'ont que peu tendance à s’accroître avec le kilométrage. Sur les modèles 2001-2002, couinement à l’enfoncement de la pédale d’accélérateur (frottement de l’axe de la pédale).

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

  • Essuie-glaces automatiques. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, risque de dysfonctionnement du cadencement automatique des essuie-glaces.
  • Rétroviseurs extérieurs. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2003 (et surtout ceux de 2001), quelques problèmes sur les commandes électriques des rétroviseurs.
  • Témoins d'alerte. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2002, allumage simultané et sans raison des témoins d’ABS/BAS.
  • Climatisation. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, caprices possible de la régulation de la climatisation et aléas des commande de chauffage et ventilation : possible maintien de l’envoi d’air froid même après interruption de la climatisation. A la mise en route, la soufflerie peut se mettre à tourner spontanément à fond, voire à souffler de l’air chaud. Sur les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2001, formation très rapide de buée à bord.
  • Témoins d'alerte. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2002, allumage simultané et sans raison des témoins d’ABS/BAS.
  • Jauge à carburant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en décembre 2001, indication aléatoire.

Rappel de rectification en concession :

  • Moteur diesel 220 CDI. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2002, prise d’air inopinée, et risque d’incident sur la lubrification du moteur. Causé par la mauvaise étanchéité du bouchon qui ferme le puits de jauge à huile. Rappel en juin 2002.
  • Moteurs diesels CDI. Sur les modèles fabriqués en décembre 2004 et janvier 2005, mauvaise fabrication de la pompe d'injection. Rappel et remplacement systématique dès février 2005

Après-Vente :

Qualité de service globale du réseau constructeur :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
Prise en charge sous garantie :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
Prise en charge hors garantie :
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6
  • 6

Meilleures versions

En essence : (2) COUPE SPORT 230

Le sigle perd son K et le 4 cylindres à compresseur cède la place à un V6 de 2.5. Un autre monde : c'est beaucoup plus agréable pur le conducteur. modèle apparu tardivement et vraiment très peu répandu.
Commercialisation : 2005
Puissance fiscale : 13
Puissance réelle : 204 ch
Emission de CO2 : NC
note :
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8

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