Il est vingt-deux heures, parlons d’envolées lyriques.


Car dès qu’il s’agit d’évoquer une grosse caisse, en général, la prose ou les commentaires des journalistes comme des passionnés prennent subitement des accents lyriques.


Il suffirait par exemple de ratisser l’ensemble des articles ou vidéos consacrées à la dernière Ferrari 458 Spider pour constater, j’en suis sûr, nombre d’envolées lyriques. Et de s’émerveiller devant la possibilité offerte, une fois le cul assis dans l’un des deux sièges disponibles à bord, d’écouter les poussées stridentes du V8 cheveux au vent. J’en passe et des meilleures car je ne voudrais pas être accusé de plagiat tant, dans ce cas de figure, les phrases, empreintes de lyrisme bon teint, s’enchainent et se répètent.