L'idée vient du député des Hauts de Seine Jean Christophe Fromantin. Et ça fait déjà un an qu'il y travaille dessus. Une opiniâtreté qui va être récompensée par un examen à l'Assemblée Nationale. Le nom, le permis probatoire. Le principe ? À l'issue des 20 heures de leçons réglementaires et de l'obtention du code, il s'agit de permettre aux candidats de passer un permis qui serait délivré par un organisme privé, préalablement autorisé par l'État, pour une somme équivalente à une heure de conduite. Et répondant aux mêmes exigences que l'examen actuel.


Tout y est pour faire débat : un organisme privé agrée et un tarif défiant toute concurrence. Ce «permis probatoire» donnerait la possibilité, à celui qui reste un candidat, de conduire pendant deux ans. Passé ce délai, ce permis temporaire devrait être automatiquement confirmé en permis jeune si son titulaire n'a commis aucune infraction. Dans le cas contraire, ce dernier devrait repasser l'examen auprès d'un inspecteur d'État.


Lesdits inspecteurs seraient ainsi investis d'une mission de contrôle auprès des nouveaux organismes habilités. Ils auraient donc plus de temps pour plus de candidats. Enfin, la concurrence entre les opérateurs agréés est de nature à réduire le coût global de l'examen. Une accélération qui serait une révolution. Les auto-écoles sont elles prêtes à embrayer ?