La Lotus Elise a révolutionné le monde de l'automobile sportive, la Lotus Exige a carrément perturbé la suprématie des supercars durant les sorties circuit dominicales.



L'Exige conjugue le concept du light is right à une mécanique virulente lui permettant des performances d'un niveau respectable. Fort heureusement sur la MK2 on ne retrouve plus la mécanique Rover rustique et pas franchement fiable de la MK1, mais le moteur 2ZZ-GE d'origine Toyota d'une puissance de 192 chevaux qui se caractérise par sa distribution variable. Ce moteur s'exprimant avec virulence à l'approche de la zone rouge, souffre à l'instar de son prédécesseur d'une mauvaise réputation (pas vraiment justifiée) en raison d'une fiabilité considérée comme discutable. En effet certaines casses moteur furent constatées, mais dans des cas bien précis : sur circuit, véhicules équipés de pneus slicks, un niveau d'huile n'étant pas au maxi, et dans une grande courbe rapide. Un problème qui ne fut plus constaté sur les évolutions de l'Exige MK2 équipées d'un compresseur.



L'une des grandes étapes de la carrière de la Lotus Exige en France fut l'émergence de l'import de véhicules venant de l'autre côté de la Manche. En effet par ce biais l'accès à la petite anglaise fut beaucoup plus aisé grâce à une économie substantielle (de 10 000 à 15 000 euros d'économie) pour celui acceptant de rouler avec une RHD (right hand drive).