En n'absorbant « que » 885 159 unités, le marché automobile européen est tombé au niveau le plus bas jamais enregistré depuis la création des statistiques de l'ACEA en janvier 1990. La chute que certains espéraient voir stopper en ce début d'année se poursuit avec toutefois des vérités différentes selon les pays. Si l'Italie (113 525 ex), la France (124 798) et l'Espagne (49 671 ex) glissent encore respectivement de 17,6%, 15,1% et 9,6%, l'Allemagne rejoint le clan des marchés en baisse en reculant de 8,6% (190 090 ex). Le plus gros gadin est à mettre à l'actif des pays-bas où les ventes ont dégringolé de 31,2% sur ce premier mois de 2013 (48 294 ex). Désormais le marché espagnol est plus faible que celui de Belgique (50 684 ex).


On note quand même quelques hausses avec la Pologne à +8,8% (26 421 ex), le Portugal à +0,7% (7 007 ex) mais surtout le Royaume Uni où les ventes augmentent de 11,5% (143 643 ex).


Chez les constructeurs, le contraste est aussi de mise avec de belles progressions pour BMW (+6,6%), Mercedes (+3,7%), Honda (+10,3%), Mazda (+11,4%), Kia (+7,2%) mais des reculs pour le groupe VW (-5,2%), Renault (-5,6% avec la marque Renault à – 10%) ou GM (-5,5% malgré la progression de 4,5% d'Opel). Certains connaissent une vraie culbute comme Fiat à – 12,3%, Toyota à – 16,8% ou encore PSA à -16,3%.