Avis VOLKSWAGEN GOLF

L'achat de ma Golf 6 GTI est le résultat de la recherche d'une compacte vitaminée mais confortable.

Mars 2009, Salon de Genève, c'est le coup de foudre. Je ne suis pas du tout pro VW, le "mythe GTI" est pour moi mort depuis longtemps, et je trouve les modèles Golf "modernes" peu attractifs. Mais là elle trône au milieu du stand VW et je craque. Les lignes de la Golf 6, fortement banales sont justes relevées "comme il faut" par quelques appendices "sportifs".

Six mois plus tard j'en suis proprio. Un modèle 3p rouge (pour relever le look), et en boite manuelle. Ce choix s'explique par le surcout de la DSG, une préférence pour la conduite manuelle, mais surtout pour garder du piment. Le TSI de la belle étant (très) linéaire et l'auto très bien insonorisée, je trouve que la DSG aseptise encore plus l'auto.

Mon Bilan un an plus tard.

Je dirais que la Golf Mk6 GTI n'est pas la descendante de la légendaire Golf Mk1 GTI. Certes comme à l'époque le concept d'une compacte polyvalente, performante (comparée au reste du parc automobile) et avec des watts est conservé. Cela dit c'est une voiture lourde aux sensations aseptisées...et plus du tout dangereuse.

Mais aujourd'hui qu'est-ce qu'attendent les proprios de GTI? Une compacte confortable avec des watts....pas une bombinette type Focus RS ou (en moins puissant) Civic Type-R.

Et on ne peut reprocher ça à la GTI. Il n'y a pas de mensonge de VW sur son produit, et au final "on en a pour son argent": Vraiment très confortable (suspensions, sièges, isolation) pour une compacte, sûre et facile à prendre en main, bien assemblée, une consommation très correcte en conduite quotidienne, des équipements disponibles performants, etc.

Cela dit, je ne m'amuse pas avec. Oh franchement pour les performances c'est largement suffisant avec les radars partout. D'ailleurs (et c'est là que le bas blesse) le moteur est bien trop sur-dimensionné (en terme de puissance) par rapport au châssis. Car c'est là que le bas blesse véritablement: un sous-virage très prononcé, un ESP castrateur doublé d'un train arrière imperturbable, des freins mono-piston vites dépassés et une direction manque franchement de directivité.

Pour le moment j'ai eu un seul soucis majeur à savoir les plaquettes changées après 5'000km (beaucoup de routes salées). Quelques bruits d'air à noter également.

Au final, si c'était à refaire aujourd'hui, je referais cependant le même choix, celui de la polyvalence.