CES 2021 : les Français boudent le format virtuel

Le salon américain CES était au départ pensé pour la Tech, le monde de l'informatique et de la téléphonie, mais il a rapidement été envahi par l'automobile. Mais l'édition 2021 aura un tout autre visage : en pleine crise sanitaire, et dans un pays fortement touché, il a été décidé que le salon CES se tiendra uniquement de façon virtuelle.

Gros avantage pour les exposants : le coût du "stand", qui passera d'environ 20 000 € à un peu moins de 2000 €. Pourtant, cela n'a pas été suffisant pour convaincre le petit monde de la start-up française : selon Business France, qui s'occupe de la présence de ces start-up à l'échelle mondiale, 113 jeunes sociétés françaises devraient être dans la liste du CES, contre "plus de 150" sur l'édition 2020.

Du côté des grandes entreprises, Valeo (qui faisait déjà partie du CES par le passé) a confirmé qu'il ne serait pas présent, tout comme PSA et Faurecia. Renault, en revanche, devrait être de la partie sur ce format numérique.

Le problème de fond de ces salons virtuels est qu'ils entrent en "compétition" avec les propres évènements digitaux organisés par les marques elles-mêmes tout au long de l'année. Et cela devrait toucher les autres salons : Genève, dont les contours ne sont pas encore connus, devrait faire une édition 2021 virtuelle pour sauver les meubles. Mais quelles seront les marques qui répondront à ce format ?