CO2 : la colère gronde contre Donald Trump aux Etats-Unis

La décision de certains Etats, Californie en tête, de durcir volontairement les normes environnementales de l'administration Trump, est vécue comme un affront par le président américain qui a récemment annoncé sur Twitter qu'il "révoquait" le pouvoir de la Californie en la matière. Le procureur général de Californie (démocrate) n'avait pas tardé à lui répondre sèchement en lui promettant de défendre bec et ongles les autorités fédérales, notamment en allant au tribunal.

C'est désormais chose faite : 22 Etats, dont la Californie, ainsi que des villes comme New York ou Washington ont lancé une procédure judiciaire contre l'administration Trump (encore une) pour maintenir le pouvoir décisionnel au niveau fédéral, notamment en matière d'environnement.

Il faut en effet rappeler que depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a placé un proche à la tête de l'EPA, l'organisme de gestion de protection de l'environnement. La politique plus dure d'Obama dans le domaine des rejets polluants des véhicules avait ainsi été balayée par le milliardaire et ses troupes, qui ont décidé d'assouplir la règlementation pour permettre aux constructeurs de produire, soi-disant, des véhicules plus sûrs et moins chers pour les consommateurs.

Du côté des constructeurs, certains grands noms comme Ford ont décidé de ne pas suivre l'EPA, mais plutôt de se plier à la norme californienne.