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L'État français réfléchit à sortir du capital de PSA (+ sondage)

Dans Economie / Politique / Finance

Manuel Cailliot

PSA allait mal en 2014. C'est alors que le chinois Dongfeng, ainsi que l'État français avait pris des participations au capital de l'entreprise tricolore. Des actions que le second pourrait céder très prochainement. Et qui lui rapporteraient 1,5 milliard d'euros.

L'État français réfléchit à sortir du capital de PSA (+ sondage)

C'est en tout cas ce qu'affirment nos confrères des Échos, citant une source "proche de l'exécutif". D'ailleurs, Emmanuel Macron, notre ministre de l'Économie, s'épanchait hier dans les colonnes du quotidien économique : l'État n'a "pas vocation à rester indéfiniment au capital" même si les pouvoirs publics ont "le souci de maintenir l'équilibre entre actionnaires"…

Un aveu à peine voilé que les réflexions sont bien avancées, et que l'Agence des participations de l'État est en pleine réflexion.

 

Serait-ce une bonne opération pour la puissance publique ? Oui, si l'on en croit les chiffres. En 2014, PSA est en pleine crise, et l'État devient actionnaire à hauteur de 13,7 % du capital du constructeur. Le coût ? Huit cents millions d'euros. Aujourd'hui, le groupe va mieux, beaucoup mieux. Il a sorti la tête de l'eau et retrouve le chemin de la croissance. De fait, le cours de l'action a bondi en 2015 (+ 58,6 %), et même s’il a à nouveau baissé depuis le début de l'année (-16,9 %), l'opération resterait très rentable, car la valorisation actuelle des actions détenues par l'Agence des participations équivaut à 1,5 milliard d'euros.

Une cession des parts serait donc une véritable bouffée d'air pour les finances publiques, qui cherchent en ce moment de l'argent frais pour renflouer Areva et EDF (entre autres…).

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Une opération rentable

Huit cents millions d'un côté, 1,5 milliard de l'autre, l'opération peut sembler plus que rentable. Mais des questionnements restent. PSA n'est pas forcément encore 100 % stabilisé et reste fragile face à de plus gros groupes. Mais encourageant, le constructeur a annoncé fin avril 2016 des prévisions de croissance de chiffre d’affaires de 10 % par an entre 2015 et 2018. Et même de 15 % sur les 3 années suivantes. De quoi rassurer, même si on ne parle que de chiffre d’affaires et non de bénéfice.

Cependant, aux yeux du public, des contribuables français, cela pourrait être perçu aussi comme un "abandon" de l'État envers un constructeur national auquel ils sont attachés.

Et quid de laisser cette entreprise aux mains de la famille Peugeot et des chinois de Dongfeng ? En effet, en vendant ses parts, l'État perdrait automatiquement ses droits de vote au conseil d'administration. Avec un risque de dérive concernant les délocalisations des outils de production ? La solution ne serait-elle pas de vendre une partie seulement des parts ? Et garder ainsi un pouvoir décisionnel (au-dessus de 10 %, l'État garderait 2 sièges) ?

 

La question semble ne pas être tranchée mais il est clair qu'elle est sérieusement posée.

 

Et vous ? En tant que contribuable, seriez-vous favorable ou défavorable à la sortie de l'État du capital de PSA ? Vous pouvez voter ci-dessous.

 

Etes-vous favorable à la sortie de l'Etat du capital de PSA ?

Sondage fermé. Il y a eu 779 votes pour ce sondage, répartis ainsi :
  • Oui
  • 40%(312 votes)

  • Non
  • 59%(461 votes)

  • 1%(6 votes)

 

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