Votre navigateur ne supporte pas le code JavaScript.
Logo Caradisiac    
Publi info

Tout sur Alfa Romeo 156 Gta

Commercialisé : de 2002 à 2006

Motorisation : Essence

SPONSORISE

Avis Alfa Romeo 156 Gta

156 Gta 3.2 V6 GTA (2003)

Par Franck 87 le 12/11/2020

je suis collectionneur de young-timers. . .j'ai possédé une 325ci e46, avec laquelle je me suis un jour arrêté dans une concession Alfa en 2002. Le vendeur m'avait alors dit que le V6 Alfa Busso (que je n'avais jamais conduis) surpassait le 6 en ligne BM sur bien des points . . . je me souviens être reparti en me disant pauv'c . . .Sauf que en 2017, après m'être offert une M3 3.0 E36 en 2015, j'ai craqué pour une 156 GTA berline rouge !!!Aujourd'hui . . . en bientôt 2021, je possède encore les deux, et je dois reconnaitre que ce vendeur avait bel et bien raison . . . (même si j'aime beaucoup la M3)Si cette auto n'est qu'une traction qui mériterait, c'est clair, d'être propulsée, elle est très agréable à conduire. Même très très agréable . . .Personnellement je n'en fais qu'un usage routier . . . mais quel plaisir . . .Je suis entièrement d'accord avec l'un des autres avis laissé, la qualité des plastiques, leur comportements, les ajustements, le bruits des portes à la fermeture n'ont rien à envier aux allemandes ! ! !Je connais assez bien Venise et Rome, et , quand je m'assois dans cette auto, j'ai l'impression d'être en Italie . . .pour mon plus grand plaisir ! ! !Les performances sont là et sont très bonnes, mais c'est d'avantage les sensations et l'agrément de conduite qui sont addictifs ! ! !Un couple de diesel atmosphérique, un intérieur magnifique, une sonorité d'une autre époque, une ligne aussi réussie que la fontaine de Trévi ou le palais des Doges, un comportement routier excellent, sauf peut-être la motricité (j'ai monté un différentiel Quaife donc problème résolu), une voiture capable de donner beaucoup de plaisir quelque soit la vitesse (même légale) . . .Bref la mienne n'est pas à vendre, mais alors vraiment pas . . .Personnellement je préfère la berline au SW et la boite manuelle.Je conseillerai en achat "collection" un usage bi-mensuel et faire à chaque fois tout fonctionner pour entretenir (toit ouvrant si équipé, les 4 vitres électriques, clim, rétros électriques . . .) mais la mienne et restée 14 mois immobilisée (travaux + confinement) et elle a redémarré . . . comme une moto japonaise ! ! !Franchement, j'ai autant entendu de mal sur Alfa et je suis content de mon achat . . .

156 Gta 3.2 V6 GTA (2004)

Par §ava160MZ le 31/12/2018

C'est une auto fantastique sur bien des points.La ligne de cette auto est fabuleuse, tout en courbes italiennes et pleine de muscles, elle annonce la couleur !l’intérieur est très bien fini, en tout cas bien mieux que ce à quoi on s'attend quand on monte dans une italienne ! Oui, la qualité des matériaux du mobilier de bord est de très bon niveau.Non, il n'y a pas de bruits parasites de partout.Oui, les sièges GTA spécifiques à cette finition sont très beaux et maintiennent parfaitement.Oui, le confort global est proche de celui d'une planche à clous.Oui, le système audio Bose est très performant. Malheureusement, je n'avais pas le GPS d'origine, qui avait été remplacé par un autoradio seconde monte.Non, le coffre de la SportWagon n'est pas grand... il est même plus petit que celui de la berline... cherchez l'erreur mais en finition GTA, le SportWagon a un intérêt car sa banquette arrière est fractionnable et rabattable ce qui n'est pas le cas sur la berline GTA.Non, on ne peut pas y poser d'attelage... ni sur GTA, ni sur quelque Alfa Roméo équipée d'un V6 "Busso"...la partie mécanique fait honneur à l'automobile en général. Quand on ouvre le capot, c'est bouche bée qu'on dévoile ce magnifique moteur "Busso" 3.2 de 250 ch. visuellement, il envoie déjà du pâté !l'entretien courant n'est pas un problème mais il faut quand même noter quelques points problématiques:l'alternateur est complètement caché derrière le moteur, quasiment contre le tablier... le temps de dépose repose officiel chez Alfa est de 17 heures... autant dire tout de suite que c'est l'un des points les plus importants à vérifier lors de l'achat car en garage, il y en a pour plus de 1000€ en cas de panne...la distribution est à faire tous les 60000 kms ou 4 ans... oui oui, vous avez bien lu... et à ce moment là, je vous conseille de changer la sonde thermostatique, qui est une pièce sensible.la grosse durit qui va du filtre à air au collecteur d'admission se déchire (c'est connu)Derrière le volant c'est comment ?et bien disons le simplement, c'est une voiture à la fois très agréable à mener gentiment mais aussi une voiture assez exigeante à piloter.Quand on roule comme une auto école, on se tient sous 10.5 litres aux 100 kms, même 9.2 sur autoroute au régulateur à 130 km/h (réel). la voiture est certes un peu bruyante mais sais faire le job et ne chauffe pas. la commande de boite est agréable, l'embrayage pas trop dur et la direction est douce. Le principal problème qui se pose, c'est le diamètre de braquage, incroyablement grand, qui vous fera passer pour une tanche devant vos amis, partenaires de vie, collègues à chaque tentative de stationnement, surtout en créneau... il faut la place d'un mini bus pour garer cette GTA... c'est du délire.Quand on accélère la cadence, évidement, le moteur répond présent immédiatement et s'envole dans les tours comme un Concorde à Mach 2.02. le bruit est rauque, typé compétition. On ne parle pas ici de bruit roucoulant de V6 onctueux. C'est même un peu trop à mon sens car même si la voiture est performante, elle fait plus le bruit d'une auto de 500 chevaux que celui qu'on attend d'une auto qui en fait la moitié. On regarde le compteur vite fait, histoire de savoir combien de fois on pourrait perdre son permis et on freine bien fort et bien droit pour aborder une série de virages... et c'est là que ça se corse.La GTA tient très bien la route, jusqu'ici, pas de souci, mais pour en tirer la quintessence, il faut vraiment y aller avec un certain doigté entre le placement du train avant à l'entrée du virage, la gestion des freins dans un premier temps, de la cavalerie de poneys qui veut à tout prix se faire la malle à la moindre sollicitation de la pédale de droite, créant du sous virage si on est trop tenté d'en abuser. Dépourvue de différentiel à glissement limité (Q2), c'est pas évident de trouver le bon compromis pour passer vraiment très vite et très bien... surtout quand la chaussée devient humide ou dégradée.Evidemment, à ce rythme, la consommation peut... tripler !explication des notes: Sécurité : 6/10 pour le manque de Q2 et la note catastrophique au Crash Test Euro N-Cap.Budget: 9/10 car hormis la distribution et surtout l'alternateur, c'est une auto fiable et surtout un bon placement car la cote ne cesse de grimper.Confort : 4/10 : bon, bah c'est pas son truc quoi...Conduite : 8/10 : le rayon de braquage est vraiment un problème.Aspect pratiques : 3/10 : petit coffre, peu de rangements.Equipements de série : il manque l'aide au stationnement, l'attelage, le capteur de luminosité, le pare brise chauffant, le Q2Qualité de finition: 8/10 car vraiment, c'est mieux que se à quoi on s'attend.Fiabilité : 10/10. l'une des rares autos de ces années là dans laquelle on roule confiant.Ecologie : la conso est raisonnable et il vaut mieux garder ça que d'acheter une électrique hein !Originalité du design : elle est belle et a sa propre personnalité, sans tomber dans l’excès.

156 Gta 3.2 V6 GTA (2002)

Par §mel317or le 15/04/2017

Après 13 ans et 275000 Kms d'un plaisir sans faille au volant de ma 156 1.9JTD de 2002 en finition distinctive, je l'ai vendu en juillet 2015 pour la remplacer par un SUV (Nissan XTRAIL Tekna all-mode) agrandissement de la famille oblige... Mais quand on a goûté à l'agrément de conduite alfa roméo pendant aussi longtemps, difficile de passer à Nissan, même si ce dernier s'avère confortable, fiable, efficace.... il lui manquait ce supplément d'âme qui fait tout l'agrément de conduite ! Alors après plus de 6 mois de recherches intensives, et crise de la quarantaine aidant, en janvier 2017, c'est décidé je reprends une alfa 156 en troisième voiture (celle réservée exclusivement à l'usage plaisir) mais cette fois plus question d'un JTD aussi fiable et performant fut-il, non ce serait une GTA, celle qui quand en 2002 j'avais acheté mon JTD m'avait fait rêvé, mais qui était alors trop déraisonnable pour un usage de tous les jours. C'est ainsi que j'ai fait plusieurs centaines de kilomètres jusque dans l'Est pour aller chercher une superbe GTA rouge de février 2002 (décidément une bonne année pour les 156 !) avec 160 000 Kms, entièrement d'origine hormis un silencieux d'échappement inox Ragazzone. Bon elle est munie de l'aileron haut alfa d'origine en option, c'est pas ce qui est le plus à la mode de nos jours, mais ça reste un accessoire d'origine qui sur un exemplaire rouge, finalement rend bien. Attention toutefois aux vérins de capot lors de l'ouverture de la malle, car ça fait du poids excédentaire à articuler, résultat un vérin cassé à changer (20 euros) et le risque d'exploser la baie vitrée arrière en cas d'ouverture non retenue... Ce détail mis à part, la voiture est dans un bon état général, tout fonctionne, la sellerie est intacte (rare pour le bourrelet gauche du siège conducteur), la carrosserie a quelques impacts mais la peinture est encore brillante, les jantes ont été refaites et peintes en noir graphite ce qui se marie parfaitement avec le rouge de la carrosserie, seul les vitres arrières fumées très (trop) fortement gène la visibilité mais rien de rédhibitoire. Cette voiture, qui devait ne me servir qu'occasionnellement, m'a permis de faire en trois mois, presque trois mille kilomètres. Difficile de résister à l'envie de mettre en marche son V6 au ronronnement du Ragazzone envoûtant. Difficile aussi de ne pas avoir envie de titiller l'accélérateur pour faire chanter le Busso entre 4000 et 6000 tours, plage d'utilisation optimale de ce moteur à la générosité en sensation débordante. Certes la maniabilité en ville ou en manœuvre n'est pas des plus facile avec un rayon de braquage de supercar, mais rien qui n'empêche pour autant une utilisation polyvalente sur tous les terrains (asphaltés bien sûr, la garde au sol n'autorisant pas le tous chemins). A vive allure, la précision de la direction et dur train avant sont irréprochable. Ca tient la route, et ça freine fort. Evidemment plus on ouvre le papillon d'admission, plus les 3.2 L de cylindrées nécessitent d'être abreuvé en SP98. Ca peut facilement monter à 15-16L au cent, mais en utilisation normale (respect des limitations) le 10L au cent est la moyenne, sommes toutes, très raisonnable pour une telle machine à sensation. C'est décidé celle-ci je la garde au moins 13 ans comme sa devancière !

156 Gta 3.2 V6 GTA SELESPEED (2003)

Par §a l722tX le 17/04/2014

Voilà une voiture qui deviendra surement un futur collector et qui occupera une place particulière cher les alfistes puisque le dernier atmo digne de ce nom de la maison et pas n'importe lequel : le V6 arèse, je vais donc tenter de donner un avis complet sur la voiture (oui ça va être long j'ai plein de trucs à dire)Déjà une 156 c'est beau je trouve mais une 156 GTA c'est encore plus beau. La ligne est à mon sens très fine et équilibré avec l’agressivité nécessaire qui trahit son potentiel sans plus.Dedans aussi c'est beau j'adore ces compteurs ronds et profonds et toutes ces aiguilles tournées vers le conducteur. Le tableau de bord et la console sont bien dessinés et immersif. L'ensemble est de bonne qualité bien meilleurs que ce que certains racontent ce qu'il y a de sureEn revanche il y a une chose à l'intérieur qui est très belle mais qui constitue un point noir de la voiture, c'est l'assise. Je sais pas si ça vient de ma morphologie ou du manque de réglage de l'inclinaison générale du siège mais je suis très mal assis. Le dossier présente une cassure nette très désagréable (ils ont du s'en rendre compte chez alfa donc il y a un réglage pour l’atténuer mais je ne trouve pas que l'on puisse considérer que le problème a été réglé) et nos fesses sont définitivement perdues dans un trou. Bref vous l'aurez compris premier mauvais point.Sinon l’équipement est très correct tout l'attirail de l'époque à l'exception de la baquette rabattable mais perso je trouve que c'est plutôt une bonne nouvelle qu'il n'y est pas de mode brouette.Tant qu'on est dans les angles et les mauvais point avant de taquiner le bitume (bah oui vous n'allez pas vous l'offrir pour rouler à 90 et bientôt 80) il va falloir sortir de votre place. J’espère pour vous que c'est large car les manœuvres sont un vrai souci. On a beaucoup entendu dire dans la presse que les alfa manquaient de rayon de braquage... et j'ai toujours trouvé ca exagéré mais là....même sans être exigeant je pense que vous méritez d’être prévenu. Voilà c'est fait, attendez vous donc à vous reprendre pour faire un créneau là où logerait un semi remorque; le tout devant le regard des passants qui trouveront qu'un tel véhicule n'était pas un choix judicieux pour vous puisque visiblement vous etes une tanche au guidon. De toute façon créneau, dos d'âne, bouchon et tout ce qui attrait à la ville en générale n'est pas du goût de cette machine taillé pour les grands espaces. Mais si votre destrier ne parvient pas à vous en convaincre attendez vous à devoir allez dîner chez votre pompiste avec qui vous allez vite faire connaissance.En revanche une fois le panneau de la sortie de la ville atteint c'est plus que du bonheur d'abord en mode promenade le temps de laisser chauffer la mécanique. Vous découvrirez un moteur souple, une musique douce s’échappant de la double sortie (à moins que vous préfériez profiter du son bose...), une auto civilisée et bonne surprise peu gourmande. Pour ma part un poil au dessus de 8L/100 si je la laisse tranquille. Puis à force de gambader on remarque que la température de fonctionnement s'est stabilisée et que l'on a atteint des terres moins rentables; (moins risquées pardon); pour la sécurité routière et du coup on décide d'ouvrir en grand, ce qui va dévoiler toutes les qualités de la bête.Le plus flagrant pour moi et la signature du biscione c'est la direction: précise, réactive, communicative, bref de ce point de vue là c'est juste parfait, ce qui pour une sportive fait partie de l'essentiel. Le comportement est très typé Gt rivé au sol, incisif, équilibré, saint, rigide, répondant très bien, réactif aux transferts... trains roulant sophistiqués et châssis travaillé font mouche là aussi la 156 marque de gros pointsHistoire de dire du mal abordons le chapitre freinage, là c'est difficilement défendable : pas de mordant, question endurance c'est constant dans le mauvais et très vite ça finit avec des disques voilés, avec les vibrations que ça engendre. Chez Alfa on est au courant puisqu'on a sorti la voiture avec des disques de 305mm jusqu'en 2003 pour ensuite monter en 330mm. Des kits existent pour faire l'upgrade rassurez vous si vous avez trouvez votre bonheur dans les premières fabriquées mais même en 330mm c'est pas encore ça. Toutefois ce défaut est à relativiser puisque le maitre cylindre d'origine peut encaisser plus et donc en sacrifiant quelques billets afin de changer deux trois trucs dans les roues avant (l’arrière est ok) vous aurez largement de quoi maitre le nez sur le pare-brise à la prochaine sollicitation appuyé sur la pédale correspondanteJe pense que c'est incontournable tant les freins sont en dessous du reste de l'autoSous le capot par contre ça peut difficilement aller mieux avec un V6 qui jadis souple pendant la ballade est maintenant en pleine transe, en train d'hurler sa rage si caractéristique de la maison et qui a fait la réputation de son blason. Les gènes de la compétition ressortent dans les tours comme peu de moteurs savent le faire en même temps peu de moteurs ont été fabriqués techniquement si proche de la compétition... Certes c'est l'ancienne école mais c'est une des plus belle page de l'histoire du sport auto qui tire sa révérence dans la 156. Et si vous tenez à rendre ce flash back plus proche des pistes d'antan la bonne nouvelle c'est que pour la série le moteur est bridé par les arbres à cames d’échappement. Des kits existent bien sur pour faire apparaitre ces vraies capacités même si ça ne se fait pas comme ça. Mais il est à noté que peu d'atmo possède un tel potentiel d'optimisation relativement simplement.Un des gros reproche fait à cette voiture est la motricité en sortie de courbe que nous n'avons pas encore abordé pas plus que la boite. Pour moi ça va de paire puisque nous passons ici le cas de la version selespeed.Une réponse quand même sur la motricité par rapport à ce qu'on a pu lire et une remise dans le contexte. Déjà à sa sortie rappelons qu'elle était la traction la plus puissante et donc la plus prompt qu'on est jamais vu à faire patiner ses pneus. Alors évidement Monsieur l'essayeur si tu soude la pédale au plancher avec les roues braquées il se pourrait bien qu'elle cherche un peu la route mais franchement c'était prévisible pas la peine de lui reprocher. L'accélérateur ça se dose on est pas dans Gran Turismo. Voilà, ça m'a fait du bien d'en parler.Reprenons, donc la selespeed est une boite robotisé, c'est à dire que c'est une boite classique équipé d'un robot qui passe les rapport commandé par palettes. Ce n'est pas une boite auto bien qu'il y est un mode où le robot doit en plus décider du rapport en plus de le mettre, mais franchement je vous le déconseille il est pas doué pour comprendre ce que vous voulez faire et en plus il va vous exploser la conso.Par contre il exécute très bien, même si pour monter les rapports il vous faudra une période d'adaptation pour le faire sans à-coup et vous verrez aussi que la vitesse de passage dépend de votre gestion de l'accélérateur.Si vous décidez de ne pas relâcher les gazs en montant un rapport il y a un temps de décalage et ça passe avec à-coup et en mangeant les dents de la boite.... La descente est encore plus rapide rien à dire.Notons qu'à la descente Roboboite vous gratifiera d'un coup de gaz qui en plus de vous flattez les oreilles permettra à la voiture de conservez son équilibre en évitant les transferts de masses brutaux; oui il vous fait une sorte de talon pointe automatique....Pour la sortie de courbe afin d'augmenter la motricité alfa à mis un Q2 électronique qui s'en sort mieux que ce qui a été dit dans une certaine mesure. Si vous êtes un peu optimiste sur le dosage en sortie de courbe il compensera discrètement, par conte si vous accélérez vraiment trop lourdement il se fera lourdement sentir lui aussi. Maintenant soyons honnête ça ne vaut pas le bon vieux Q2 mécanique, mais chacun ayant ses avantages bon nombres de selespeed ont eu le Q2 mécanique d'installer en plus, et pour ne rien gâcher ça fiabilise la boîte. Cet upgrade est très courant et confère à l’arrivée une motricité très honorable à la 156 au vu de sa puissance.En terme de fiabilité on est très bien les frais d’entretien sont dus aux trains roulants complexes qui deviennent bruyants en vieillissant. Préférez une boite révisé si possible avec Q2 ça se trouve très bien et c'est avantageux à tout les niveaux. La distribution aussi est un des gros frais de la voiture, comptez 1300€ de pièces chez alfa juste pour faire les deux courroies et la pompe à eau, rajoutez la main d'oeuvre... et si vous confiez votre auto à une concession la procédure veut que l'embrayage ainsi que le démarreur soit changés. Puis tant que c'est démonté pour une fois que vous avez accès aux bougies profitez en.... on est plus à ça prés. Sans comptez qu'il faudra que vous vous dégotiez les cam-locks sinon le prochain coup de clef relèvera de la roulette russe (ne pensez même pas à faire par repérage c'est piégé) Par contre en bon engin affuté le parallélisme se fait aussi à l'arrière et là sincèrement vu la complexité de la procédure pas la peine de l'emmener au roady du coin, c'est concession ou alors c'est pas la peine de le faire faire.Un dernier mot pour dire que cette voiture est la dernière alfa avec une certaine vision de la sportivité, qui embarque des choix techniques qu'on ne reverra plus. Bien qu'elle soit une auto de série avec toutes les concessions que cela implique elle permet d'entrevoir dans sa philosophie de conduite l'approche moderne du sport automobile et sa personnalité nous offre des facettes de la compétitions. Elle n'a pas l'aspect ultra sécuritaire, assisté, lissé, pleines de normes et conçue pour une utilisation adapté aux contraintes de la route d'aujourd'hui comme les sportives actuelles.Il en résulte une voiture ferme, voir rude avec des limites lointaines, qui ne bouge pas ne s'écrase pas et en dépit de sa relative faible puissance a des similitudes dans la conduite avec une voiture de circuit en proposant une conduite technique pour en tirer le meilleur (chose que je ne prétends pas arriver à faire). Je la trouve très intéressante mais il ne faut pas oublier le revers de la médaille, c'est qu'elle a ses origines brutes une conception à la croisée des chemins avant le politiquement correct et l'obsession de la sécurité donc le rappel à l'ordre peut etre brutal. Sans parler de performance je trouve sa conduite un peu pointue et si on la pousse dans ses derniers retranchements il faut rester vigilant