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Quand le délégué à la Sécurité Routière se gare sur une piste cyclable

Dans un reportage de M6, on voit Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la Sécurité Routière, descendre d'une voiture arrêtée sur une piste cyclable. Il s'est excusé sur les réseaux sociaux.

Quand le délégué à la Sécurité Routière se gare sur une piste cyclable

Emmanuel Barbe est très présent dans les médias. Logique, c'est "Monsieur Sécurité Routière", on lui tend donc régulièrement le micro lorsque son domaine de compétence est dans l'actualité. Autant dire que ce sera l'une des personnes les plus médiatisées de l'année, avec la mise en place de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les départementales le 1er juillet.

Souvent perçu comme porte-parole de la répression routière, Emmanuel Barbe était cette semaine invité à s'exprimer sur la volonté du gouvernement de récompenser les automobilistes respectueux du Code de la Route, dans un reportage de M6 où il était question de cadeaux offerts en Dordogne aux bons conducteurs. Une manière donc de montrer une meilleure image de sa fonction.

Quand le délégué à la Sécurité Routière se gare sur une piste cyclable

Mais la diffusion du reportage s'est retournée contre lui ! Avant sa prise de parole, on le voit descendre d'une Peugeot 508 arrêtée… sur une piste cyclable, un stationnement gênant qui peut être sanctionné par une amende de 135 €. Une scène relayée sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte Twitter "Paris en voitures". Preuve de l'impact négatif des images : Emmanuel Barbe a vite tenté d'éteindre l'incendie en publiant un message sur Twitter : "Je suis profondément désolé de m'être mal garé et adresse toutes mes excuses aux cyclistes. La sécurité routière, c'est être #TousResponsables, y compris moi."

Emmanuel Barbe était passager de l'auto. Certains prendront sa défense car il n'était pas le conducteur, d'autres souligneront que Monsieur Sécurité Routière se déplace dans Paris avec un chauffeur. Ce n'est en tout cas pas le premier pris en flagrant délit de "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", comme nous l'avons récemment montré avec un inventaire des contradictions politiques en matière d'automobiles.

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