2. Sur la route

Sous le capot, le dernier Ford Transit Custom ne change rien non plus. Il est vrai que le constructeur avait effectué d’importants changements en 2016 avec l’installation des blocs Diesel 2.0 l EcoBlue (avec AdBlue) respectant la norme Euro 6 et développant 105, 130 et 170 ch. Dans l’habitacle, la position de conduite reste très confortable. Le levier de vitesses placé sur la console centrale tombe parfaitement sous la main. Les réglages du volant en hauteur et profondeur ainsi que ceux du siège (notamment le dossier) devraient convenir à l’ensemble des utilisateurs pour trouver une position adéquate. Les seuls griefs concernent le passage de roue trop proéminent et des pédales positionnées trop en hauteur.

Sur la route, le modèle testé était motorisé par le bloc 2.0 l  de 105 ch et d’un lest de 500 kg. Et bonne surprise, cette puissance « faible sur le papier » s’avère en réalité très agréable. Les performances ne sont pas foudroyantes mais l’agrément avec un couple suffisant à bas régime et la consommation modérée (6,2 l/100 km) donnent à cette version du 2.0 l EcoBlue une réelle légitimité. La direction est aussi suffisamment précise pour réussir ses manœuvres sans difficulté. Une caractéristique importante car les accessoires pour protéger la carrosserie sont tous peints. A force de vouloir rendre les VUL attractif, les constructeurs - car Ford n’est pas le seul à adopter cette stratégie - ne doivent pas oublier leur mission première qui est de travailler et donc être utiles et fiables.

Enfin pour être complet, nous avons pu essayer sur un court trajet la nouvelle boîte automatique à 6 rapports accouplée au moteur de 130 ch minimum. Le tableau est moins positif. L’étagement des rapports est très long afin de limiter la consommation et les montées en régime bruyantes. Cette transmission est donc à réserver aux professionnels circulant principalement en centre-ville.