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Takata : une culpabilité assumée pour un milliard de dollars

Dans Faits divers & Insolite / Justice

André Lecondé

Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.

Takata : une culpabilité assumée pour un milliard de dollars

C’est l’un des plus gros scandales du monde automobile. À côté, Volkswagen et son « dieselgate » seraient presque une péripétie tandis que les commutateurs d’allumage de la General Motors sont déjà oubliés. Les Japonais n’ont pas fait les choses à moitié : seize morts dans le monde, dont onze aux États-Unis et quelque 100 millions de véhicules rappelés dans le monde, puisque les airbags défectueux se sont retrouvés chez de nombreux constructeurs.

La santé économique de Takata en a souffert, mais l’équipementier automobile devrait s’en remettre. Avant d’écrire une nouvelle page de son histoire, il devra s’acquitter d’une amende de 1 milliard de dollars pour solde de tout compte. Le tout enrobé d’une culpabilité reconnue pour fraude. Un tribunal américain a avalisé cet accord déjà annoncé à la mi-janvier. Le ministère de la justice américain adoube.

« Takata a trompé la confiance de ses clients et du public en installant des gonfleurs d’airbags dans des véhicules tout en sachant qu’ils n’étaient pas aux normes », a commenté le ministre adjoint de la justice par intérim, Kenneth Blanco. Cette pénalité permettra à Takata d’échapper à un procès pénal et servira, quasi intégralement, à indemniser les automobilistes et les constructeurs.

On rappellera qu’avant d’en arriver là, Takata avait été pénalisé d’une amende civile sans précédent de 200 millions de dollars aux États-Unis, dont 130 millions avec sursis. La firme avait été contrainte d’annoncer plusieurs mesures pour changer ses pratiques. De même, en décembre, les autorités américaines avaient également procédé aux premières inculpations dans ce scandale en poursuivant trois anciens cadres japonais du groupe.

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