Avant même de prendre la route, observons ce que ces Série 5 et A6 ont sous le capot. Les deux sont animés par des 6 cylindres : en ligne chez BMW et en V chez Audi. Même si le nombre de cylindres est identique leur puissance diffère avec 245 ch chez Audi contre 258 ch chez BMW.  Nos moteurs sont couplés à des boîtes de vitesse automatique (DSG à 7 rapports sur l’A6 et BVA à 8 rapports sur la Série 5) et à des transmissions intégrales. Premier constat, nous avons affaire à des diesels, mais leur sonorité n’a rien d’agricole bien au contraire. Particulièrement discrets au démarrage ou à vitesse stabilisée, ils se font complètement oublier en roulant. Quelque soit le modèle, l’agrément de conduite est au rendez-vous grâce notamment à des valeurs de couple élevée – 560 Nm dès 2 000 tr/min pour BMW et 500 Nm à partir de 1 500 tr/min et il est difficile de se rendre compte que l’on à faire à des berlines dont le poids avoisine les 2 tonnes.  En termes de dynamisme, c’est, selon nous, la Série 5 qui se distingue par un brin d’agilité supplémentaire. La transmission xDrive est bien une quatre roues motrices mais on ressent tout de même que la BMW est avant tout une propulsion. Elle est donc un brin plus joueuse en particulier lorsque le mode Sport est enclenché.

Comparatif vidéo - BMW Série 530 xd / Audi A6 3.0 TDI Quattro : une question de prestige

 Un sentiment moins perceptible sur l’Audi qui parait beaucoup plus sérieuse mais tout aussi efficace et sûre. Disposant de l’Audi Drive Select, le conducteur pourra configurer son modèle selon 5 modes (Efficiency, Auto, Normal, Dynamic, Individual). Un système qui trouve son pendant chez BMW avec l’Adaptative Drive (Confort, Normal, Sport, Sport +) Disponibles avec des boites de vitesses de dernière génération, notre préférence va celle de la BMW qui fait preuve d’un excellent comportement et se marie parfaitement avec le 3.0 BMW. La Stronic est irréprochable avec des changements de rapports toujours aussi imperceptibles mais elle est finalement moins agréable que la boite munichoise. Dernier détail qui a toutefois son importance, l’A6 3.0 TDi est uniquement commercialisée en 4 roues motrices alors que la 530d est accessible pour sa part en 2 et 4 roues motrices.

Comme on pouvait s’en douter le confort est exemplaire et donc très supérieur à la moyenne. Les mouvements de caisse divers sont totalement annihilés que ce soit le roulis ou le pompage et la stabilité est royale. De vraies limousines.