Même si tous les pays n'ont pas les mêmes problématiques concernant la sécurité routière, il peut être très intéressant de se pencher sur le cas de nos voisins... et d'aller un peu plus loin.

Nous parlions de la conduite sous médicaments.

Prenons le cas de la Belgique:

Il y est formellement interdit de conduire si l'on suit certains types de traitement.

Il n'est pas rare qu'un conducteur se fasse retirer son permis pour avoir conduit sous un traitement considéré comme dangereux. L'amende qui l'accompagne est d'ailleurs souvent très élevée.

Ainsi, on règle à la fois le problème des jeunes qui consomment volontairement des médicaments en soirée pour "se sentir bien", mais aussi celui des personnes âgées, qui deviennent ainsi dangereuses sans le savoir.

D'ailleurs, la Police belge a les moyens de dépister la présence de médicaments dans le sang.

On peut en déduire que les drogues ou alcools ne sont pas les seules substances à incriminer, et que l'on n'est pas forcément conscient du danger que l'on génère lorsque l'on conduit sous médicaments.

Revenons maintenant à la vitesse. Quel est le point commun entre l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, le Montana et le Texas ?

Tous ont une politique très ouverte sur la limitation de vitesse.

Nous n'allons pas entrer dans le détail de chaque cas, car la même philosophie ressort pour chacun de ces états.

En augmentant la limitation de vitesse sur les grands axes, voire même en la supprimant, on fluidifie le trafic et on responsabilise les conducteurs au lieu de les punir.

En Allemagne par exemple, Angela Merkel a déclaré:

Pour moi, la bonne réponse, ce sont des systèmes modernes de régulation de la circulation : à un certain moment de la journée on peut rouler plus vite, à un autre moment plus lentement.

On constate alors que les limitations pourraient ne pas être fixes, et s'adapter aux conditions de circulation.

On s'en rend d'ailleurs compte en France, par temps pluvieux ou de brouillard, la limite est de 110 Km/h.

Pourtant, avec un temps particulièrement dégradé, on réduit soit-même sa vitesse, jusqu'à rouler parfois sous les 110 autorisés !

Les autres états précédemment cités ont tous vu une baisse sensible, voire spectaculaire de la mortalité, après avoir libéré la vitesse.

La conséquence ? En incitant les conducteurs à adopter eux-mêmes une vitesse raisonnable, on les responsabilise.

Les conducteurs deviennent plus courtois, sont moins stressés par les contrôles de vitesse. En un mot: on roule mieux quand on ne se sent pas oppressé.