C’est bien simple, le GLC gomme toutes les faiblesses du GLK (gabarit et coffre en retrait, style discutable...) pour se hisser au niveau de la concurrence directe... et mieux la dépasser. Ainsi, malgré une puissance supérieure, le GLC 250 d est le seul à couper au malus. Quant à sa dotation high-tech, elle s’avère digne de modèles de grand luxe, avec par exemple ce système de conduite autonome dans les embouteillages, jusqu’ici réservé aux grandes berlines. S’il n’est pas le plus passionnant à conduire sur la route, son confort et son excellente insonorisation en font une parfaite machine à avaler les kilomètres. Pour reprendre une analogie avec la boxe, l’on parlera de victoire aux points : il n’est pas question de K-O mais de victoire construite round après round, chapitre après chapitre (technologie, consommation, qualités routières...). Ses rivaux vieillissants (le Q5 et le XC60 sont apparus en 2008, le X3 en 2010) ne déméritent pas, mais subissent simplement la loi du nouveau venu. Chez les SUV familiaux, le nouveau patron arbore une étoile au bout du capot.