En bref

SUV familial 5 places

Ses concurrents directs : Audi Q5 et BMW X3 (dimensions et volumes de coffre quasi-identiques)

Transmission 4x4, boîte auto à 9 rapports

Gamme diesel à partir de 46 150 € (bloc 170 ch, 129 g de CO2/km)

Equipement high-tech (en série et surtout en option)

Alors que son ML a réinventé (vingt-sept ans après le Range Rover) le segment du SUV de haut de gamme, alors qu’il dispose d’une gamme extrêmement large de véhicules typés 4x4 (du très urbain GLA au rugueux Classe G), alors que ses produits bénéficient toujours d’une forte image de marque, Mercedes se trouve cantonné aux seconds rôles sur le marché des tout-terrain de luxe. En témoigne le cas de son GLK, écoulé à 650 000 exemplaires depuis 2008 (valeur honorable, certes), contre 248 000 Audi Q5 pour la seule année 2014.

Une situation pénible pour le constructeur qui, engagé dans une solide croissance depuis quelques mois, entend bien continuer à pousser son avantage. Et pour ce faire, il convient de proposer des produits en parfaite adéquation avec les attentes du marché.

Essai vidéo - Mercedes GLC: l'idéal standard?

Essai vidéo - Mercedes GLC: l'idéal standard?

 

C’est pourquoi, en termes de dimensions, son nouveau GLC correspond parfaitement aux standards de la catégorie. S’allongeant de 12 cm par rapport au GLK - valeur qui correspond précisément à l’extension de l’empattement, au profit de l’habitabilité - le « petit nouveau » mesure 4,66 m, soit 1 cm de plus que le BMW X3 et 3 de plus que le Q5. Large de 1,89 m (1 cm de plus que ses rivaux), le GLC culmine par contre à 1,64 m, soit 4 cm de moins que le X3.

Essai vidéo - Mercedes GLC: l'idéal standard?

Toujours au chapitre des chiffres, l’on relève un volume de coffre 550 dm3 (+ 80 dm3 par rapport au GLK), soit exactement la même valeur que celle des Q5 et X3. Toutefois, le GLC peut augmenter sa capacité de chargement de 30 dm3 si l’on redresse les dossiers de banquette arrière à la verticale, tandis que le volume maximal atteint, comme chez la concurrence, 1 600 dm3.


Peu de boutons sur la planche de bord…mais c'est pour mieux se perdre dans les méandres du système multimédia.
Peu de boutons sur la planche de bord…mais c'est pour mieux se perdre dans les méandres du système multimédia.
La vision à 360 ° facilite les manœuvres.
La vision à 360 ° facilite les manœuvres.
De l'espace pour trois, mais c'est à deux que l'on profitera au mieux des places arrière.
De l'espace pour trois, mais c'est à deux que l'on profitera au mieux des places arrière.

Côté style, le GLC évoque un break Classe C rehaussé et élargi. De fait, ce SUV se veut pratique avec un coffre à double fond (dans lequel peut prendre place la plage arrière à enrouleur) et une banquette arrière rabattable selon un découpage 40/20/40. Surtout, celle-ci peut s’actionner soit depuis une tirette placée sur les parois du coffre, soit depuis une autre tirette située au niveau des dossiers (voir notre vidéo). C’est extrêmement pratique. Par contre, si la banquette arrière est bien sûr une trois places, des adultes de grande taille s’y sentiront un peu à l’étroit. Pour un long trajet, l’on s’y trouvera mieux à deux, d’autant qu’un éventuel troisième larron devra composer avec l’encombrant tunnel de transmission.

Essai vidéo - Mercedes GLC: l'idéal standard?

Sur la balance, pas de miracle : pesant 1 845 kg en ordre de marche, ce GLC illustre la difficulté qu’il y a à alléger les 4x4, quand bien même quasiment toutes les catégories de véhicules s’affinent de façon assez spectaculaire depuis quelques années. Bien que le gain de poids atteigne 80 kilos par rapport au GLK (ceci grâce à l’emploi d’aluminium pour les ailes avant, le capot, le toit…), le GLC n’en continue pas moins de boxer dans la catégorie des « lourds légers ». A titre de comparaison, un Porsche Macan S diesel, véhicule à l’image forcément plus sportive, pèse 1 880 kilos à vide.

Uniquement disponible avec une transmission intégrale et une boîte automatique à 9 rapports, le GLC diesel est disponible en deux niveaux de puissance : le même bloc 2.2 développe ainsi 170 ch (220d) et 204 ch (250d), les 34 chevaux supplémentaires étant facturés 1 350 €. Pour autant, consommation moyenne et émissions de CO2 sont identiques : 5 l/100 km et 129 g/km, ce qui permet à l’auto dans la zone neutre du barème de bonus/malus. Précisons tout de même qu’une version carburant au sans-plomb figure aussi au catalogue, dotée d’un bloc 2 l de 211 ch (152 g de CO2). Plus intéressant, la même mécanique à essence pourra s’adjoindre les services d’un moteur électrique rechargeable de 116 ch. Ainsi gréée, la GLC 350 E (disponible en fin d’année) pourra parcourir jusqu’à 34 km en mode « zéro émission » ou abattre l’exercice du 0 à 100 km/h en 5,9 secondes. Mercedes annonce pour ce véhicule une consommation - irréaliste - de 2,6 l/100 km en cycle homologué, mais il faudra composer avec un volume de coffre réduit à 350 dm3.