À noter qu'en l'absence de radiateur d'huile, il est fortement recommandé l'usage d'un lubrifiant de synthèse de type 5 W 30. Le bel agrément de la mécanique se poursuit à l'oreille, avec une sonorité envoûtante, plus raffinée que celle de l'ancien small block. Avec ce nouveau moteur, une masse réduite de 30 kg, et une aérodynamique en net progrès (Cx de 0,29), la C5 affiche une consommation presque raisonnable, entre celle d'une sobre M3 et d'une plus vorace XKR. Elle oscille entre 10 et 20 litres. Il faut compter à peine un litre supplémentaire avec l'automatique, par rapport à la boîte manuelle.

La boîte automatique, en provenance de la C4, se retrouve ici à l'arrière, pour une parfaite répartition des masses. Très peu pénalisante sur tous les chronos grâce à des kickdowns éclairs (y compris en V max – soit dit en passant inférieure d'une dizaine de km/h, selon nous, à la donnée constructeur de 279 km/h) –, elle n'a pas encore la douceur de la transmission d'une Jaguar XK8. La seule critique sérieuse concerne le verrou de sélecteur, qui doit être activé pour faire coulisser le levier. Comme sa manipulation n'est ni pratique ni rapide, on préférera rester en Drive. La boîte manuelle à 6 rapports, arrivée en fin de millésime 98, séduira plus sûrement les adeptes de conduite sportive. Rapide et précise, elle se double d'un embrayage doux et progressif.