La nouvelle Yaris utilise une nouvelle plate-forme. Enfin presque puisqu’elle reprend celle étrennée il y a un an par la Sirion, une petite de 3,60 m produite par la filiale Daihatsu du géant japonais. Les trains roulants, sans sophistication particulière, s’inspirent plus de ceux de la précédente Yaris où ils donnaient déjà satisfaction. Avec de légers progrès, dont la dimension des roues qui passent partout de 14 à 15 pouces. Cela devient "too much" avec le petit tricylindre de base.

Essai - Toyota Yaris II : le compromis idéal ?

Le comportement s’avère assez plaisant et plutôt efficace malgré une propension au sous-virage plus marquée que sur les rivales récentes ou que la Fiesta. L’amortissement apporte un compromis confort/comportement convaincant, supérieur à la Nissan Micra, proche de la Ford Fiesta, mais pas aussi irréprochable que celui de la Renault Clio III, référence incontestable du segment en attendant la Peugeot 207.

Sûre, la Yaris peut bénéficier en option du contrôle dynamique de stabilité VSC (l’ESP de Toyota) proposé à un tarif exagéré (700 € contre 500 € généralement ailleurs), uniquement avec le niveau d’équipement le plus haut. La direction à assistance électrique , pas mal dans le genre, ne vaut toutefois pas en précision et en ressenti les meilleures à assistance hydraulique ou électro-hydraulique. Bons freins, disques ventilés à l’avant et pleins à l’arrière avec l’ESP, et simples tambours sur les versions sans contrôle de stabilité. L’ABS de série partout se montre discret et efficace. Au total, l’agrément dynamique se situe dans la bonne moyenne.