En bref

À partir de 19 400 €

Bonus/malus : neutre

Consommation : 3,4 l/100 km

Arrivée à mi-carrière, la citadine d’Ingolstadt subit son premier restylage. Sans trop de risques, la seconde Audi la plus vendue en France (10 553 exemplaires en 2 014) adopte une face avant et des optiques légèrement redessinées. Les avertis remarqueront la nouvelle calandre Singleframe plus marquée et la signature à LED inédite sur la partie arrière. Dans l’habitacle, les évolutions sont encore plus ténues, se cantonnant à l’apparition de quelques matériaux et coloris inédits. Les principales nouveautés sont d’ordre mécanique avec l'arrivée de moteurs 3 cylindres en entrée de gamme. La marque propose ainsi pour la première fois, depuis feu l’A2, d'inédits blocs 3 cylindres. En essence, un 1.0 TFSI de 95 ch (disponible au second trimestre 2015) et pour le diesel, le 1.4 TDI Ultra de 90 ch (3,4 l/100 km et 89 g de CO2/km).

Essai - Audi A1 Ultra : un plan à 3

Ces deux moteurs qui rejettent respectivement 99 et 89 g de CO2/km ont reçu le label Ultra désormais octroyé aux modèles « verts » de la gamme Audi. Ce taux relativement bas lui permet de se placer dans la zone neutre du malus. Nous avons testé la version diesel que vous retrouverez également sous le capot des Volkswagen Polo et Skoda Fabia, elles aussi membres du groupe Volkswagen. D’une cylindrée 1.4, il vient prendre la relève du 1.6 TDI de 90 ch en guise de moteur d’accès. À défaut d’être bien insonorisé, il se montre très pêchu. Cette énergie, il la doit à sa courbe de couple très musclée (230 Nm). À mi-régime, il offre des accélérations et des reprises qui permettent au microbe d’Audi d’atteindre sans une once de difficulté des vitesses illégales. Son association à la boîte manuelle à 5 rapports est brillante sur toute la ligne. L’agrément et la souplesse sont aussi de la partie en conduite urbaine où le 3 cylindres fait preuve d’un bel équilibre. Sachez enfin qu’une boîte à double embrayage S-Tronic 7 est aussi disponible en option (1 780 €).

Essai - Audi A1 Ultra : un plan à 3

Le récent client de ce modèle regrettera simplement deux choses. La première : les vibrations et la sonorité envahissantes de ce moteur dans l’habitacle. La seconde : son appétit prononcé lorsqu’il s’agit d’oublier l’éco-conduite. Nous avons relevé une moyenne de 5,8 l/100 km sur notre parcours. C’est beaucoup, et bien trop pour un modèle de ce gabarit (1 165 kg) arborant un label « éco ».

Pas de changement au niveau du comportement. Cette A1 Ultra bénéficie d’office d’un châssis « dynamique », traduisez « classique ». Malgré le caractère d’accès de la voiture, on retrouve le plaisir de conduite de l'A1 qui se montre agile, ludique et prévenante. L’Audi Drive Select (gestion de la direction, de la réponse moteur, etc.), qui n’apporte il est vrai que très peu d’intérêt à ce niveau de puissance, est ici indisponible. En matière de confort vous devrez composer avec une fermeté prononcée mais supportable des suspensions, ainsi que des sièges (raides comme un coup de trique sur cette finition « Ambiente »).


Essai - Audi A1 Ultra : un plan à 3


Enfin, en matière d’espace à vivre l’A1 reste dans la fourchette basse du segment. Aux genoux, à la tête, aux épaules et dans le coffre (270 litres), la place disponible est réduite à la portion congrue. Les grands gabarits peineront à voyager à bord de cette 4 places.

L’offre Ultra (à partir de 17 700 € pour l’essence et 19 400 € pour le diesel) est disponible en cinq finitions (Attraction, Ambiente, Ambition, Ambition Luxe et S-Line) et deux carrosseries (3 et 5 portes). Notre version de milieu de gamme « Ambiente » (ici, à partir de 21 500 € avec le 1.4 TDi 90) embarque de série : la climatisation automatique, l’autoradio Bluetooth, les feux arrière à LED, le volant sport en cuir, le contrôle de pression des pneus, l’ESP, la centralisation, le régulateur de vitesse, etc. Une dotation basique qui ne justifie pas vraiment les tarifs salés de l’A1.