En bref

A partir de 12 500 €

Volume de coffre : 326 litres

Nouvelle plateforme

Anciens moteurs

Désormais bien installée sur le marché européen, la marque coréenne débute son plan de renouvellement de gamme. D’ici 2017, près de 22 modèles et déclinaisons verront le jour sur le vieux continent. L’opération séduction a débuté l’an dernier avec la nouvelle génération de i 10, la petite citadine qui nous a d’ailleurs plu par ses nombreuses qualités (confort, tarifs et agilité), et se poursuit aujourd’hui avec le renouvellement de l’i 20, sa grande sœur. La polyvalente conçue (Allemagne), dessinée (Allemagne) et produite (Turquie) en Europe arrive sur un marché dense, dominé par la Ford Fiesta, la Renault Clio et la Volkswagen Polo. Elle sera déclinée prochainement en coupé (3 portes), peut-être en break et semble-t-il en version R-Spec, une déclinaison sportive.

Essai vidéo - Hyundai i 20 : des moteurs, vite

Essai vidéo - Hyundai i 20 : des moteurs, vite

 


A défaut d'offrir de nouvelles mécaniques, Hyundai a mis toutes les chances de son côté en dotant son modèle d'une toute nouvelle plateforme. Ainsi la coréenne gagne en longueur pour atteindre 4,06 m. Elle s’inscrit parmi les grandes de la catégorie aux côtés de la Clio 4. Ce gabarit à la hausse profite d’une part au design, plus élancé, mais surtout à l’habitabilité puisque l’empattement s’étire (+45mm).


Esthétiquement, la coréenne gagne en élégance par rapport à sa devancière grâce au coup de crayon d’un designer français, Olivier Denamur. L’i 20 arbore de nouveaux codes visuels comme la calandre hexagonale, les optiques effilées à LED surmontées d’un sourcil blanc et le toit flottant à la manière de Mini. On salue l’effort mais le dessin aux consonances germaniques reste trop consensuel pour déclencher l’émotion.


Essai vidéo - Hyundai i 20 : des moteurs, vite

À bord, le constat est le même. On note d’énormes progrès en matière de qualité et d’assemblage mais face aux stars du segment, hormis la Clio et son intérieur bas de gamme, ce n’est pas encore suffisant. Globalement, l’ambiance à bord est plaisante avec une planche de bord totalement remaniée, un mobilier moderne et des plastiques désormais très corrects. L’empattement et la largeur augmentés améliorent assurément l’habitabilité du véhicule aux places arrière mais bénéficient essentiellement aux bagages. Le volume de coffre atteint 326 litres. Hyundai propose même un pratique coffre à double fond qui offre une trentaine de litres supplémentaires et surtout un plancher totalement plat une fois la banquette rabattue. Le volume grimpe ainsi à 1 042 litres. Dans ce domaine, seule la Skoda Fabia fait jeu égal. Le confort des passagers aurait pu être bien meilleur si les sièges et la banquette n’étaient pas aussi fermes.

Essai vidéo - Hyundai i 20 : des moteurs, vite
Essai vidéo - Hyundai i 20 : des moteurs, vite
Essai vidéo - Hyundai i 20 : des moteurs, vite

C’est surtout en matière de technologie que la nouvelle i 20 s’émancipe. La coréenne offre en fonction des niveaux de finition la connexion Bluetooth, le volant chauffant, le toit ouvrant panoramique en verre, l’aide au stationnement avant et arrière, la caméra de recul, le système d’alerte de franchissement de ligne, un contrôle de pression des pneus et un système My Music permettant de stocker jusqu’à 1 GO de fichiers mp3. La dotation est généreuse et justifie des tarifs, qui tout en restant raisonnables, ne sont plus aussi accessibles qu’auparavant. Il faudra compter près de 18 000 € pour s’offrir le cœur de gamme (CRdi 90 ch). En revanche, pour la navigation, Hyundai a fait le choix de ne pas proposer de système en première monte. Il faudra malheureusement vous reporter sur une connexion externe pour votre smartphone.