Ce n’est plus une surprise : les automobilistes laissent de plus en plus la voiture au garage, encouragés par la hausse du prix du carburant, la baisse du pouvoir d’achat qui s’ensuit et l’offre croissante des transports en commun.

En juillet dernier, les experts ont noté une baisse de 4% de la circulation sur les autoroutes françaises, et une chute de 10% de la consommation de carburant. Outre les autoroutes et les stations-service boudées, les conséquences économiques du rejet de la voiture se font ressentir jusque dans les garages : les professionnels de la réparation automobile notent eux-aussi une baisse d’activité cet été, saison où les garages sont traditionnellement débordés la veille des départs en vacances. Raymond Vié, président du conseil des régions du Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) explique : « l’activité du dépannage-remorquage qui, dans la période de vacances, est importante normalement, connaît une baisse d'activité assez sensible, qui peut s’expliquer par une circulation moindre. »

Mais quels sont les véritables chiffres de cette diminution de l’usage de l’auto ? Cette baisse est-elle profitable au niveau environnemental ? Voici quelques chiffres pour éclairer notre lanterne.