Essai - Seat Alhambra TDI 130 : le taureau de famille

En accueillant le TDI 130 ch, l’Alhambra gagne sur tous les tableaux. Ainsi, cette motorisation, qui se traduit par un couple de 310 Nm, fournit à ce monospace, qui pèse pourtant près de 1700 kg, des accélérations bien meilleures que de nombreuses berlines. Avec sa boîte de vitesses à 6 rapports, l’Alhambra se révèle très agréable à conduire avec une vitesse maximale de 188 km/h et un 0 à 100 km/h atteint en 12,8 secondes, ce qui permet d’aborder en toute tranquillité les dépassements, quel que soit le rapport choisi. En ville, le tableau est un peu moins idyllique car la sonorité est un peu trop présente au ralenti et il faut passer les régimes les plus bas pour profiter du charme du TDI.

Essai - Seat Alhambra TDI 130 : le taureau de famille

D’autre part, par les temps qui courent, il vaut mieux se calmer sur l’accélérateur pour ne pas se retrouver hors la loi.

Par rapport à la version 115 ch, le gain est substantiel : 8 km/h de plus en vitesse de pointe, une seconde en accélération et une consommation en légère baisse. Déjà faible sur le 115, elle reste stable malgré l’augmentation de puissance et diminue même légèrement. Une réelle performance.

Bref, vous l’aurez compris, même si on est encore loin des performances d’un Zafira OPC, il faut reconnaître que l’Alhambra est un monospace qui cache parfaitement bien son jeu.

Un roulis néfaste

Essai - Seat Alhambra TDI 130 : le taureau de famille

Bien que l’Alhambra TDI 130 dispose d’une pléthore d’aides électroniques comme l’ABS, l’ESP, l’amplificateur de freinage, le comportement est loin d’être parfait. Le châssis sport apporte un plus indéniable au comportement routier. Les trajectoires sont plus précises et l’Alhambra se montre plus agile dans les enchaînements ; malheureusement, ces améliorations ne sont pas suffisantes pour gommer le roulis qui peut se révéler très désagréable pour les passagers. Le nouvel Espace, qui a éliminé ce défaut, affiche donc un avantage indéniable et peut-être décisif par rapport à ses concurrents.

L’autoroute est, en revanche, un terrain de jeu plus approprié car l’association entre le moteur et le châssis permet d’aborder en toute tranquillité de longues distances.

Malheureusement, cette tenue de route se fait payer cher au niveau du confort car les suspensions sont un peu trop fermes pour assurer un confort optimum, surtout sur chaussées déformées. Dommage.