La dotation de sécurité de l'Almera Tino est convaincante, conception récente oblige. Outre les airbags frontaux et latéraux aux places avant, ce monospace compact reçoit, comme toutes les Nissan, un antiblocage de freins ABS couplé à un système d'assistance au freinage d'urgence (BAS) et des appuie-tête actifs "anti-coup du lapin". Cette panoplie sécuritaire s'ajoute à un comportement routier efficace, même si certains de ses rivaux proposent davantage d'airbags, notamment des coussins latéraux de tête et de thorax qui couvrent l'ensemble des places assises, assurant une meilleure protection des enfants installés à l'arrière.

Au chapitre des performances, les trois motorisations disponibles - deux essence à 16 soupapes et un turbo-diesel à injection directe - affichent des performances sensiblement identiques, en accélération comme en vitesse de pointe. Les chronomètres, pour passer de 0 à 100 km/h, tournent tous à environ 12,5 secondes, tandis que les vitesses maxi se situent à 175/180 km/h. Des valeurs qui, sur le papier, sont à même de convaincre et laissent augurer de bonnes aptitudes routières. On n'oubliera pas, pourtant, que le 1.8i essence (16 soupapes, 114 ch) et le 2.2 VDi (16 soupapes, 114 ch) ont en commun un caractère creux à bas régime, d'autant plus surprenant sur le turbo-diesel, fort d'une cylindrée confortable pour la catégorie. Il est donc nécessaire de "jouer de la boîte" à la moindre relance, y compris sur le plat, et à plus forte raison avec cinq occupants et leurs bagages à emporter… Seul le 2 litres essence (16 soupapes, 136 ch) échappe à ce reproche, dans la mesure où il est exclusivement associé à la transmission automatique à variation continue CVT, ce qui lui procure une meilleure souplesse ; au prix, toutefois, d'une consommation non négligeable en ville.