Ce n’est pas la première fois que le Z4 possède un 4 cylindres. Déjà animé par le 20i développant 184 ch, le coupé-cabriolet de BMW continue de proposer des motorisations roturières. Ainsi, le 18i qui fait ici son apparition est fort de 156 ch et d’un couple de 240 Nm disponible entre 1 250 et 4 400 tr/min, lequel peut même atteindre 270 Nm avec un overboost, soit des valeurs similaires au 20i. Sur le papier, 156 ch pour un modèle dont le poids avoisine les 1 400 kg, c’est loin d’être de la folie. Pourtant, à l’usage, ce Z4 s’est même révélé amusant à conduire. Alors, bien évidemment, les reprises et les accélérations ne peuvent rivaliser avec celles des versions 35i ou iS mais le 18i ne démérite pas. Bien aidé par l’excellente boîte de vitesses à 8 rapports avec palettes solidaires du volant (en option à 2 400 €) et en enclenchant le mode sport, on prend plaisir à faire rugir le 4 cylindres dont les vocalises sont plutôt agréables. Il nous gratifie même de quelques râles lors des phases de décélération. Les accélérations sont loin d’être fulgurantes et dans certaines conditions, il ne faudra pas hésiter à tomber un rapport pour effectuer tranquillement un dépassement. Néanmoins, ce 2.0 l est facile à mener à un rythme élevé et le mariage avec la boîte s’avère excellent. Grandement suffisant dans la majorité des situations, ce Z4 18i est donc idéal pour les balades le coude à la portière mais aussi pour ceux qui veulent s’amuser. Seuls bémols : la consommation et le bonus/malus. La première a atteint sur notre essai effectué à un rythme élevé : 11,4 l/100 km tandis que les rejets de CO2 se montent à 159 g/km, soit un malus d’un montant de 1 500 €.


Essai vidéo - BMW Z4 restylée : quand le minimum suffit

Prendre place à bord d’un Z4, c’est découvrir avant tout une position de conduite atypique puisque les occupants ont l’impression d’être assis plus bas que le long capot. Ce dernier est donc toujours présent dans le champ de vision. Mis à part cela, la position de conduite est excellente. Dès les premiers tours de roues, on retrouve la direction agréable et précise des BMW. La protection des occupants est bonne même sur autoroute. Dès que le relief devient plus sinueux, le Z4 permet d’adopter un rythme élevé, grâce notamment à son excellente direction. En raison de son poids conséquent, le cabriolet de BMW n’égale pas les modèles les plus sportifs de la catégorie mais il est loin d’être ridicule pour autant car il fait preuve d’un vrai dynamisme tout en conservant un excellent confort. Un bon compromis dont il est possible de tirer la quintessence grâce aux différents modes : Confort, Sport, Sport +. Même si vous choisissez ce dernier qui déconnecte l’ESP, vous constaterez que le Z4 est plutôt sain et joueur avec quelques dérives du train arrière aisément contrôlables.