Essai - Renault Mégane II Coupé-Cabriolet : en verre, sinon rien

Si le poste de conduite ressemble furieusement à celui de la berline, les sièges AV abaissés de 24 mm procure une position de conduite encore plus sportive pour ceux qui le souhaitent (réglage en hauteur sur 50 mm). La garde au toit est amplement suffisante pour tous les gabarits. Bien installé, on a hâte de découvrir les vices et les vertus de ce coupé/cabriolet. Tout d’abord toit en place où l’efficacité du comportement, le confort de suspensions et les vibrations de la structure restent très proches de la berline dont elle partage la base roulante à quelques détails près. Il y a un peu plus de bruit de vent à haute vitesse, mais c’est au moins aussi bien maîtrisé que chez la concurrence. Décapoté –pardon toit occulté-, excellente surprise avec une baie de pare-brise qui ne tremblotte pas au moindre chaos.

Essai - Renault Mégane II Coupé-Cabriolet : en verre, sinon rien

La rigidité est impressionnante et visiblement en progrès par rapport à la Mégane I Cabriolet, pourtant déjà bonne élève sur ce point. Là encore, la tenue de route reste très sûre. Trop sage même pour les sportifs, l’ESP n’étant déconnectable qu’au dessous de 40 km/h afin de faciliter les démarrages sur terrain très glissant (à noter : l'ESP reste en option sur la 1.6 16V). Comme sur la berline, le seul point qui suscite la critique concerne l’assistance de direction électrique aux sensations vraiment pas naturelles. Ah la géniale direction à assistance hydraulique de la Laguna II… Vitres latérales abaissées ou relevées, les remous d’air importunent rarement. Seul ou à deux, il faut néanmoins ne pas se priver de l’efficace filet anti-remous qui se fixe au dessus des places arrière en un tournemain (qui se replie tout aussi facilement pour se ranger dans le coffre). Il figure au tarif des options pour toutes les versions. Pingrerie.