Éric Boullier connaît une saison pour le moins éprouvante avec LRGP. Après l’accident de Robert Kubica, le manque de performances de Nick Heidfeld et de la R31 se sont ajoutés aux soucis. Mais le tam semble voir le bout du tunnel.


Éric Boullier a vécu une année difficile avec Lotus-Renault GP. Le directeur d’équipe a dû remplacer à la dernière minute Robert Kubica par Nick Heidfeld, juste avant le début de la saison. Si les premiers résultats semblaient prometteurs, l’Allemand s’est vite retrouvé en manque de performances, tout comme sa monoplace. Les dirigeants de la structure britannique ont alors préféré Bruno Senna à partir de Spa-Francorchamps et l’acharnement du travail fourni par Enstone commence enfin à porter ses fruits.

Le Français confirme avoir vécu des moments difficiles mais assume son statut en précisant que ses embûches font partie intégrante du poste qu’il occupe. « Cela a été difficile, c’est vrai. Je ne peux pas dire que tous ces challenges ont été agréables - ceux nés de l’accident de Robert (Kubica) n’ont pas été simples - mais dans l’ensemble, cela me plait d’être testé par les problèmes que je rencontre et de les résoudre de la meilleure façon possible pour le team. Cela fait partie de mon travail. Je ne risque pas de m’ennuyer ! »

Éric Boullier voit désormais un nouveau duo évoluer avec la R31. Bruno Senna a fait une entrée remarquée en affichant d’entrée un rythme similaire à son co-équipier Vitaly Petrov, en signant notamment deux Q3 pour ses deux premières courses avec Lotus-Renault GP et en inscrivant ses premiers points il y a deux semaines à Monza. « Je pense qu’ils sont très complémentaires. Cela bénéficie à l’équipe d’avoir deux personnalités différentes et qui sont très populaires dans l’équipe comme en dehors. »



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Boullier : les soucis font partie du métier