Après trois courses d’ILMC avec Peugeot à Spa, Le Mans et Imola, Sébastien Bourdais retrouve les circuits américains. Le 10 juillet, il sera au départ de l’épreuve de Toronto, un circuit sur lequel il a connu la réussite du temps du ChampCar.


Engagé de dernière minute sur les circuits routiers du calendrier 2011 avec le Dale Coyne Racing, le Manceau a connu un début de saison difficile dans la discipline monoplace majeure aux Etats-Unis. En quatre courses, il compte en effet comme meilleur résultat une 11e place à Barber et comme meilleure qualification une 12e place sur la grille de Sao Paulo.

Le week-end prochain, Sébastien Bourdais retrouvera son équipe avec laquelle il se lancera à l’assaut du circuit de Toronto. Le circuit canadien sur lequel il a signé trois pole positions (la dernière en 2007) du temps du Champcar avec Newman-Haas, et sur lequel il a empoché une victoire en 2004, l’année de son premier titre US. « Il y a du béton et de l’asphalte et c’est un circuit assez bosselé. La surface évolue d’années en années, explique-t-il. Je suis donc certain que la piste sera différente de celle que j’ai connu en 2007. Il y a en général quelques drapeaux jaunes seulement et ça a toujours été une épreuve intéressante. Je pense qu’il en sera de même ».

Voilà donc Sébastien reparti pour un tour, lui qui disputera cinq des six prochaines manches du calendrier au cours des deux prochains mois, Alex Lloyd occupant le baquet de la Dallara-Honda n°19 sur les ovales. « Pour moi c’est important de ne pas enchaîner les courses, avoue-t-il. S’agissant d’une petite équipe, tout prend plus de temps. Le turn-over est donc une bonne chose. Je savais que ce ne serait pas facile et que ce serait difficile par moment, mais j’espère qu’à la fin, nous serons parvenus à progresser. Prendre le départ est une chose, mais le plus important est de voir l’arrivée ! »



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Bourdais retrouve l’IndyCar à Toronto