Karun Chandhok, après une demi-saison en F1 avec HRT, a dû laisser son baquet à Sakon Yamamoto. Le pilote indien revient sur cette expérience incroyable, qui a fait de lui un membre du club très fermé des pilotes de F1.


Karun Chandhok, s’il a dû laisser son baquet chez HRT au profit de Sakon Yamamoto, ne perd pas ses espoirs de revenir un jour en Formule 1. Surtout, l’Indien peut faire le bilan de la difficulté d’être un pilote de F1. « Conduire une Formule 1 et être un pilote de F1 sont deux choses différentes, confie-t-il dans une chronique pour Overdrive. Être un pilote de F1 demande une plus grande implication dans les relations publiques, la promotion des partenaires, l’entrainement physique, les réunions avec les ingénieurs, la négociation des contrats… »

De son expérience avec Hispania Racing Team, l’ancien pilote de GP2 ne retient que des bonnes choses. « La meilleure partie de notre job est de piloter une voiture de course. Je me suis senti incroyablement privilégié de faire partie du club des 24 pilotes qui, chaque année, pilotes les meilleures voitures au monde. Certes, nous étions les premiers à reconnaître que la HRT F1 n’était pas au premier rang, mais c’est tout de même une Formule 1 et ça fait d’elle l’une des douze voitures les plus rapides au monde. »

Sans doute l’un des pilotes les plus passionnés par son sport, incollable sur l’histoire de la F1, Karun Chandhok se livre même à une analyse de la discipline en 2010. « Les F1 d’aujourd’hui sont incroyablement complexes. J’ai pu conduire récemment la Williams FW08 de Keke Rosberg, lors du Festival of Speed de Goodwood, et j’ai vu de façon spectaculaire comment les choses ont changé. On pourrait facilement faire démarrer la voiture et l’utiliser avec quelques mécanos. »

« Aujourd’hui, c’est impossible de la mettre en route et de la faire rouler sans une armée d’ordinateurs portables et de gens validant des centaines de procédures. Conduire la voiture à l’époque était beaucoup moins compliqué. Maintenant, grâce à l’événement de la télémétrie, l’analyse des ingénieurs peut se faire instantanément, mais je ne sais pas quelle est la meilleure époque : la plus simple : ou la plus moderne, qui permet d’analyser chaque détail afin d’aller plus vite. »


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